Midlothian Institute
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 Une montée d'adrénaline |Free

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Andrew Jaxon HOFFMAN
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Andrew Jaxon HOFFMAN


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MessageSujet: Une montée d'adrénaline |Free   Une montée d'adrénaline |Free EmptyJeu 16 Juil - 14:40

    Andrew marchait dans les vieux quartiers un peu délabrés de la ville, mains dans les poches. Pour une fois, il n'avait pas sortit sa moto, préférant la laisser dans son garage. Marcher ça faisait du bien. Il pouvait respirer, se détendre, observer les gens, se faire observer. Oui, marcher c'était bien. Il réfléchissait activement, ne se souciant pas de l'endroit où le menaient ses pas, oubliant le temps et l'espace comme aurait dit Victor Hugo: « seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, sans rien voir au dehors sans entendre aucun bruit, triste et le jours pour moi sera comme la nuit ». Non, Andrew ne pleurait pas la mort de sa fille ou d'un quelconque proche, il ne pleurait pas tout court, il réfléchissait, seul dans son esprit et ses pensées.

    Une légère brise vint se frotter au visage d'Andrew, soulevant quelques mèches par ci par là plus longues que les autres. Le beau brun n'y prêta pas attention au départ mais sentit une odeur de plâtre et de murs cassés, comme un endroit démoli. Il leva les yeux, sortant de son esprit et se reconnectant à la réalité. C'est à ce moment là qu'il se rendit compte qu'il était devant un immeuble abandonné à moitié détruit. L'air qui sentait le renfermé provenait de fenêtres donc les volets pendaient, rouillés, détruits par le temps, le vent et l'âge. Ses murs étaient couverts de tags et tombaient en ruine. Le jeune homme ne reconnaissait pas cet endroit. Il n'y était surement jamais venu. Mais, il se rendit compte d'une seconde chose qui n'arrangeait rien: la nuit commençait à tomber. Observant les alentours, le beau brun ne se sentait pas en sécurité dans ce quartier sombre avec une seul lampadaire en guise de lumière. Il soupira et sortit son portable. Pas de réseau pour appeler Soren et lui demander de venir le chercher. Le beau brun regarda le bâtiment devant lui. Une drôle d'envie venait de se glisser sous sa peau. Maintenant qu'il était là, pourquoi ne pas visiter l'endroit ?

    A sa grande surprise, il pénétra dans l'immeuble. Il n'y faisait pas aussi sombre qu'Andrew pensait au départ et l'électricité semblait encore marcher. Mais le jeune homme ne voulait pas l'allumer de peur de réveiller quelques personnes malhonnêtes dans les environs. Visiblement, l'immeuble s'était transformé en squat. Une odeur de joint flottait dans l'air tandis que sur le sol il voyait des pages de journaux, du tabac, des magazines, des mégots de cigarettes, des bières vides. Il monta dans les étages par un escalier et atteignit la terrasse sur le toit. Visiblement, c'était la seule partie de l'immeuble qui n'était pas squattée. Il n'y avait ni tags ni mégots ni bières ou autre. Le beau brun sourit et s'assit sur le béton à moitié défoncé, observant le ciel sans nuage qui s'offrait à lui. Cette partie peu éclairée de la ville lui permettait en plus d'admirer les étoiles ce dont ne se priva pas Andrew. Il observait le ciel noir, un sourire sur les lèvres, replongeant dans ses pensées qui ne faisaient que l'assaillir ces derniers temps.

    Combien de temps passa ? Il ne savait pas. Mais un brusque mouvement d'air dans son dos le fit se redresser. Il jeta de rapides coups d'œil autour de lui, cherchant la provenance de ce mouvement. Il aperçu une ombre qui bougeait dans le noir. Une once de peur vint s'insinuer dans les veines du beau brun. Les battements de son cœur se firent plus rapides tandis qu'Andrew sentait l'adrénaline se déverser dans son cœur. Il se redressa légèrement, tentant de contrôler les tremblements qui avaient prit possession de son corps. Non pas des tremblements de peur mais d'excitation du à la montée d'adrénaline dans son système sanguin. C'est à ce moment là que l'ombre s'approcha de lui. Une raie de lumière vint éclairer son visage. Andrew se redressa et murmura.

    « Toi ? »
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charlie s. a. owens
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charlie s. a. owens


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MessageSujet: Re: Une montée d'adrénaline |Free   Une montée d'adrénaline |Free EmptyDim 19 Juil - 0:38

    Un bleu sombre, soutenu et presque effrayant commençait à tapisser le ciel. Le soleil emportait ses derniers rayons de lumières avec lui derrière l'horizon, cédant ainsi sa place à sa soeur la lune d'argent. Le jour disparraissait et laissait place à la nuit. Deux appellations qui désignaient deux monde bien différents. Celui de la prospérité et celui des démons, celui du travail et celui de la fête, celui de l'éveil et celui du sommeil. Pour chaque homme ces deux mots avaient un sens unique et varié, mais pour tous ils représentaient bel et bien deux mondes. Dangeureux certes, mais deux tout de même. Bien que certains quelques fois finissait par ne plus faire la différence tant eux même se sentaient partagés.
    Des ombres fictives arppentaient les murs ce soir là, offrant la peur, le questionnement, l'angoisse. Pourtant une jeune femme aux yeux couleurs de pluie n'y prétait pas attention et était rongée par d'autres démons, ceux de son passé. Souvenirs douloureux, sollitude, manque. Tant de choses qui la dispercaient dans son propre coeur aux aguets d'échos loitains qui la ramenait dans son enfance. Et elle se rappellait le parfum des fleurs dans les champs, les aboiements des chiens, le silence d'une maison vide.
    Plus rien n'existait alors, il n'y avait plus qu'elle, elle et se qu'elle avait vécu. Mais à quoi bon remuer tout celà. Elle n'était pourtant pas à pleindre, elle avait toujours tout eu. Des parents riches, des études dignes de ce nom, du succés auprès des garçons et pourtant. Elle leva les yeux au ciel et figea un instant son regard sur cette étoile si scintillante et si belle même dans les endroits les plus lugubres, l'étoile polaire.

    -Tu sais, je me suis sentie seule toute ma vie.

    Une vague de tristesse caressa son visage avec mélancolie. Mais il n'est pas bon se plonger dans le passé, dans les rêves en oubliant de vivre. Charlie le savait bien, et elle se devait d'aller de l'avant. De faire en sorte que ce qui avait toujours été change.
    Pour la première fois depuis de longues heures elle observa ce qui l'entourait. Elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle se trouvait, elle était de nouveau perdue. Non pas encore, pas cette fois-ci. Elle retrouverait son chemin. Derrière sa silhouette féminine dans l'ombre d'un arbre mort se dessinait un vieux batiments. Il semblait délabré et mal fréquenté. Une chose était sur, il ne fallait pas qu'elle traine dans le coin. Pauvre inconsciente. Sentant la peur la gagner, elle fit demi tour et traversa le parking en friche sur lequel elle se trouvait. Elle serrait dans une étreinte froide ses bras contre sa taille pour tenter de se réchauffer un peu.
    Non loin un bruit de pas martelant le sol retentit. Celà venait de devant. Prise de panique, Charlie tourna de nouveau les talons et accéléra. Quand le rythme des pas qu'elle avait entendu suivit le sien, elle ne se retourna pas de peur et partit en courant.

    -Reviens ici!
    Allez ma mignone, on va rien te faire.


    Cette fois elle était vraiment mal, elle tentait de ne pas pleurer et de continuer à avancer mais elle était comme tétanisée. Ses aggresseurs ne tardèrent pas à la rejoindre. Un homme d'une trentaine d'années à l'odeur suspecte l'attrapa par le bras et se mit à lui parler tout en lui dévoilant une dentition des plus infecte.

    -Qu'est ce que vous me voulez?
    Lachez moi!


    Elle tenta de dissimuler son angoisse et ses tremblements mais rien n'y faisait, elle bégailla.

    -Mais on fait rien poupée, on veux juste s'amuser. Rien que toi, moi, Jeff et Choco.

    -Non! laissez moi!

    -Mais elle est vachement mignone celle là dit donc.

    -Bonne tu veux dire!

    -Arretez!

    -Fallait pas trainer dans les quartiers mal fréquenté princesse.

    -Salaud! Laches moi! Tu me fais mal!

    -Eh, eh! On t'as pas apprit la politesse dans ta famille bourgeoise?

    Les trois hommes se mirent à rire, puis reprirent un air plus sérieux. Une étincelle de malveillance et de sadisme flottait dans leurs yeux. Pétrifiée, Charlie ne savait que faire pour leur échapper, mais il le fallait. Leurs rires résonnaient dans son crane et l'empéchait de se montrer lucide. Ne répondant plus de rien elle céda à une impulsion et donna un coup de pied dans l'objet le plus précieux des hommes (lol). Son aggresseur lacha prise sous la douleur et laissa échapper un cri. La jeune femme en profita pour s'enfuir à toute jambe.

    -On va te rattraper petite trainée et crois-moi ca va être ta fête!

    Les trois compères se lancèrent à sa poursuite. Charlie allait aussi vite que ses jambes le lui permattaient, et se dirigeait vers ce vieil immeuble délabré qu'elle avait appercu un peu plus tôt. Il était le seul lieu où elle pouvait encore se réfugier et se cacher.
    Elle arriva devant la porte, essouflée, et l'ouvrit avec hate. Elle grimpa quatre à quatre tous les étages du batiment sans préter la moindre intention à l'odeur de joint qui rendait l'air suffoquant et aux étranges silhouettes qui sillonaient les murs. Elle gagna la terrasse du toit et se sentit soulagée de n'y voir personne. Elle ignorait si les hommes l'avait suivit jusque là mais elle se stoppa un instant pour reprendre son souffle.

    -Pourvu qu'ils ne m'aient pas vu, pourvu qu'ils ne m'aient pas vu.

    Elle avanca sur les terrasse et se pencha au dessus de la balustrade avec prudence et discrétion espérant appercevoir leurs silhouettes au pied de l'immeuble. Les trois hommes se trouvaient en bas, mais n'entrèrent pas.

    -Si on te revoit sale petite garce, on te fera la peau.

    Un frisson traversa le dos de la blondinette qui sursauta, lorsqu'une autre voix l'interppela. Elle ne voyait pas son interlocuteur et de nouveau l'adrénaline la gagna. Ses mains se mirent à trembler et elle ne parvint pas à aligenr deux mots distincts.

    -Qu..leuuuaà?

    Elle s'accrocha à la rembarde, totalement pétrifiée. Elle ne savait plus où se mettre, elle ne savait plus qui elle était. Qu'allait-il bien pouvoir lui arriver? Cette fois, elle ne s'en sortirait pas indème. Elle ferma les yeux et souffla doucement dans l'air. L'image de l'astre de lumière dans le ciel au mileu d'une journée ensolleillée, lui apparut alors.
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