| | | Travail des chevaux d'Andrew HOFFMAN |  |
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Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Travail des chevaux d'Andrew HOFFMAN Mar 30 Juin - 11:10 | |
| « Travail des Chevaux d'Andrew J. HOFFMAN. Fiche Cavalière : HERE
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| | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Re: Travail des chevaux d'Andrew HOFFMAN Mar 30 Juin - 12:09 | |
| Date : 30 Juin
Écurie : Raleigh
Chevaux :
- Stun Mint & fiche cavalière - Dressage
Pour faciliter, il y a environ 179 lignes.
« Le dressage c’est deux pas en avant et un pas en arrière. Mais quand on a fait les deux pas en avant on en est sacrément fier. »
Andrew était déjà sur le dos de son cheval lorsqu’il arriva dans la carrière de dressage. Le comtois avançait sans aucun gros problèmes d’impulsion hormis son poids mais, ça, l’anglais savait que ce n’était pas un énorme problème. Si son beau comtois pouvait devenir un mini clône de Felous, il aurait été heureux. Mais pour l’instant, il valait mieux rencontrer le cheval dans une carrière afin de distinguer son caractère.
Le joli couple bien assorti et sacrément étrange pénétra dans le rectangle de dressage. Andrew tenait ses rênes dans une main et observait l’extérieur de la carrière, cherchant tout objet qui aurait put déconcentrer son cheval dans son travail. Rien. Tant mieux. Il laissa Stun faire le tour de la carrière pour observer les environs et s’habituer à l’endroit. Le jeune homme gardait ses mollets au contact afin de faire avancer sa monture dans un pas actif et régulier. Bon, c’est vrai, c’était assez délicat de faire avancer un cheval du poids de Mint activement mais Andrew faisait de son mieux pour maintenir l’impulsion de sa monture. Il gardait ses rênes tendues et sa jambe intérieure plaquée contre la sangle afin de maintenir son cheval sur la piste et de préparer une mise sur la main progressive de son cheval. Mais pour l’instant, il n’exigeait et ne demandait rien à son destrier hormis de l’impulsion et un minimum d’activité notamment au niveau des postérieurs. Andrew remarqua rapidement que sa monture avait tendance à se juger, commençant doucement le travail d’engagement. Rien de très probant mais une qualité tout de même bonne à détecter. Il souriait sur son dos car le balancier de l’encolure de l’entier était régulier et son pas souple et agréable. Un coussin !
Le jeune homme lui faisait faire des transitions dans l’allure : un pas rassemblé (dos droit, épaules et mains soutenues, jambes au contact, poids plus lourd dans la selle) ou un pas allongé (dos droit, doigts légèrement ouverts sur les rênes mais gardant du contact avec la bouche, jambes au contact). Cela permettait d’amorcer le travail de décontraction de la nuque et de tension dans le dos. C’était un moment très particulier pour le jeune homme qui jugeait que le pas était le moment le plus important d’une détente. Il fit faire de nombreuses figures de manège à son cheval, plus particulièrement des figures à boucle larges qui demandaient une très légère incurvation. A vrai dire, Stun était très obéissant dans chacune des demandes d’Andrew. Il réagissait bien et fournissait un bon début de travail ce qui surprit légèrement le jeune homme. Ce cheval était vraiment très discipliné … un peu trop. Andrew décida que le passage au trot était souhaitable.
Une pression de mollet et aucun démarrage à l’horizon. Où était donc ce fichu bouton ?! Ah mais oui : on ouvre les doigts sur les rênes, on garde les jambes au contact et, surtout, on demande avec le bassin. La réaction ne fut guère plus encourageante quoique le passage au trot s’effectua. Stun avait une allure très fluide et aérienne. De plus, il était sacrément confortable. Malheureusement, au trot, il avait la tête bien haut dans les airs, du genre : t’as vu, j’regarde le ciel ! Oh l’oiseau, il est beau l’oiseau qui vient de passer hein ?! Andrew eut un sourire qui vint se peindre sur son visage d’ange :). De toute manière, un cheval déjà en place au trot n’est pas amusant. C’est bien plus drôle les dadous en l’air, au moins t’as quelque chose à baisser !
L’anglais lui fit faire quelques tours de carrière au trot, la jambe intérieure à la sangle et les rênes ajustées avec une légère rêne d’ouverture pour le bout du nez à l’intérieur. Ce qui était passablement comique c’était l’attitude de crétin qu’avait le trait. On aurait dit qu’il faisait tout pour tenter de rendre fou son propriétaire mais avec un air doux et tout mignon. Genre un bisounours quoi ! Andrew lui fit faire pourtant de nombreuses figures de manège, demandant des incurvations et puis quelques fois des incurvations plus poussées. L’équilibre de l’animal était très bien. Très bien. Jaxon tenta une transition dans l’allure avant de se rendre compte qu’il n’avait en fait pas grand-chose dans les mains. Stun aurait très bien pu lui dire « va te faire foutre » que ça aurait été pareil que dans le cas actuel. L’entier trottait dans une allure assez impressionnante mais la gueule en l’air et impossible à arrêter. Andrew se demandait bien à quoi jouait l’animal. Il tenta beaucoup de chose pour descendre la vitesse de pointe du tracteur sur lequel il était assis mais rien n’y faisait. J’vous dis, une bête IN-CON-TRO-LA-BLE. Arrivant dans un trot un peu trop rapide pour rester au trot, Mint passa au galop. Mais pas le beau galop comme on voit en dressage. Non, un galop secoué, à plat sur le sol genre torpille et vas y que j’me prends des virages n’importe comment. Le danois tentait un peu tout pour arrêter les six cent kilos de muscle qui s’agitaient sous ses fesses, rien à faire, il avait perdu les commandes. Finalement, l’embarquage se termina dans un arrêt glissé digne des meilleurs quarters horse. Légèrement déboussolé, Hoffman n’eut que le temps de se redresser pour ne pas tomber suite au splendide coup de cul que lui envoya le comtois. Près à repartir dans ce train qui semblait lui plaire temps, l’entier fit un bond en avant. Immédiatement, son cavalier saisit les rênes bien courtes et se pencha en avant pour le faire tourner en cercles petits. Il avait ses jambes bien dedans pour empêcher tout autre mouvement qu’un cercle. Enfin, après une vingtaine de cercles qui manquèrent de donner du tournis à ce pauvre petit humain, le bel alezan s’arrêta et souffla, baissant la tête. Jaxon soupira.
« Abruti. Toi quand tu bouges ta graisse tu te fais du bien hein ?! Ca t’amuse hein de jouer avec un p’tit mâle de soixante dix kilos hein ? Ben on va voir qui va rigoler maintenant ! »
Il tendit ses rênes, ne se préoccupa pas de remettre l’entier droit et lui donna deux coups de talon dans les flancs, l’envoyant directement au trot. Mais ce n’était pas le trot qu’il voulait. Du galop évidemment. Corrigeons directement le défaut. L’entier tenta de l’embarquer dans le départ en lui assignant deux ou trois coups de cul, la tête bien basse, les fesses bien en l’air. Un comique moi j’vous dis ! Malheureusement, son cavalier avait un bon bassin et semblait presque soudé à la selle tant il résistait héroïquement aux galipettes de sa monture. Quelques cavaliers de l’Académie les observaient, accoudés à la barrière l’air de dire : « Mais pourquoi s’obstine-t-il à monter cette bête sauvage ? » Et c’est vrai ça, pourquoi Andrew insistait-il ? Parce que, dans le genre buté, le beau brun en tenait une couche.
Après une bonne couche de turbulences, Stun se mit enfin au galop. La gueule en l’air et petit galop à la limite du trot. Pour entretenir une allure à peu près agréable, Andrew gardait constamment ses jambes au contact de sa monture et lui faisait faire des cercles afin de l’incurver et de baisser un peu sa tête. Mint rechignait. Une fois même, alors qu’Andrew tentait de lui baisser la tête, il fit un bond en avant dans les airs. Visiblement, ce serait dur de lui faire comprendre des choses à la bête. Plutôt violente en plus. C’était assez drôle. L’entier se défendait fortement contre chacune des aides et demande de la part de son cavalier, que ce soit la plus simple. Il suffisait que Jaxon mette un peu de mains pour que Stun se mette à accélérer la tête en l’air. Le jeune homme pourtant tentait de le canaliser grâce à ses jambes et à son assiette. Grosse galère mais, au fil des cercles, l’entier se calma. Il ne semblait toujours pas accepter les aides du jeune homme mais, au moins, il ne se défendait plus contre. Andrew se demandait combien de séance il passerait ainsi. Et, surtout, quelle était la meilleure méthode pour lui faire accepter les aides.
Actuellement, Hoffman pouvait se vanter d’avoir un cheval équilibré et qui se calmait malgré qu’il ait la banane en l’air. Il jouait légèrement dans ses doigts de manière à ne pas braquer l’animal mais à tenter de le détendre. Il lui demandait également une légère incurvation demandant beaucoup en jambe intérieure. L’entier s’arrondissait légèrement sous l’effet de la jambe du jeune homme. Il baissait également légèrement la tête ce qui satisfit grandement son cavalier. Il se redressa, serra ses doigts sur ses rênes mais garda ses jambes au contact. Il s’assit dans sa selle pour peser un peu sur le dos de son cheval. Ce dernier transitionna, gardant pourtant la tête dans les airs. Le trot était plutôt inconfortable, l’entier avait prit une allure rapide et irrégulière. Le jeune homme usa d’une patience extraordinaire pour tenter de le canaliser et de calmer son allure. Lorsque ce fut fait, il lui fit légèrement baisser la tête au prix d’une nouvelle patience. L’entier ralentit légèrement son allure mais la tête ne bougea pas. Son cavalier réussit à le faire transitionner en réitérant les aides dont il avait usé pour la transition galop/trot. L’entier effectua la demande du cavalier au bout de quelques tours et passa au pas, baissant la tête, totalement sur la main. Jaxon haussa les sourcils, surpris. Il laissa pourtant les rênes longues à sa monture de manière à le laisser souffler.
« Et ben toi, t’as l’air pas mal dans ton genre ! »
Malgré les conneries de l’entier, il lui flatta l’encolure, le félicitant pour sa transition. Il le laissa se détendre pendant quelques minutes. Bon, à vrai dire, l’étalon était plutôt difficile au niveau des allures mais le grand brun avait envie de tester ses bases en dressage notamment au niveau des cessions à la jambe. Après tout, Andrew avait de bons espoirs de voir Stun devenir un bon cheval de dressage et pour tester un peu le tout, il avait bien l’intention de lui faire esquisser quelques cessions à la jambe. Le problème était la défense qu’employait Mint pour se défendre contre les aides de son cavalier. Il était difficile de réaliser une cession à la jambe sur un cheval qui se défend tout le temps contre des aides aussi simples soient-elles que celles de l’incurvation ou des transitions. Pourtant, il avait envie de faire travailler un peu sa monture.
Lorsque le comtois fut suffisamment reposé, Andrew récupéra ses rênes qu’il tendit. Il demanda de l’impulsion à sa monture au pas pour lui permettre d’étendre son encolure et de commencer à travailler. Le jeune homme fit faire un doubler dans un quart d’une longueur à sa monture et envoya les épaules de son cheval sur le côté grâce à une rêne d’ouverture. Puis, il recula sa jambe intérieure pour faire se décaler ses hanches. Visiblement, Stun comprit autre chose puisqu’il partit au galop, levant la tête en l’air. Mais ce n’était pas un galop normal, non, c’était un galop sur place. Andrew se mit en arrière et se fit plus lourd dans sa selle, soutenant ses poignets pour obtenir une transition. L’entier passa au trot, gueule en l’air. Le danois commençait à en avoir l’habitude. Il refit les mêmes actions et sa monture passa au pas. De nouveau, il lui fit faire un doubler, gardant des jambes et tendant un peu plus ses rênes. Il refit les mêmes actions : décaler les épaules puis les hanches. Le comtois ne semblait pas tellement comprendre ce que voulait son cavalier. Il refit la même chose mais au trot cette fois, se mettant à piaffer à moitié.
« Et ben. Dur. T’es têtu hein ! »
Le dernier doubler fut plus satisfaisant. L’entier décala légèrement ses hanches et prit seulement un peu de vitesse au pas. Certes, la cession ne fut pas fantasmagorique mais, tout de même, Mint n’avait pas prit ni le trot ni le galop et avait simplement accéléré un peu son pas. De plus, le comtois avait légèrement cédé aux aides de son cavalier mais, dès que sa jambe intérieure c’était renforcée, il avait tout de suite reprit sa mauvaise habitude de défense. Andrew lui fit faire un dernier déplacement latéral qui se révéla être le meilleur qu’il ait fait depuis le début de l’exercice. Jaxon le félicita de bon cœur. Il aurait bien aimé faire faire un dernier tour de galop à Stun mais le pauvre comtois était plein de transpiration et écumait sous le tapis de selle. Hoffman lui flatta une nouvelle fois l’encolure en soupirant.
« C’est sur, c’est dur de faire des conneries. Hein le gros ! »
Il demanda à un des spectateurs de lui ouvrir la porte de la carrière et, le remerciant, sortit se dirigeant vers la piste pour laisser sa monture se détendre encore un peu et, surtout, souffler sans prendre froid ou autre. Le soleil commençait à se lever et l’atmosphère devenait chaude. Andrew soupira et ramena sa monture près des écuries pour son occuper un peu. L’entier en avait bien besoin.
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| | | | Tomáš Veígl
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| | Sujet: Re: Travail des chevaux d'Andrew HOFFMAN Ven 3 Juil - 12:34 | |
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NOTATION DU TEXTE D'ANDREW JAXON HOFFMAN
Cheval : Stun Mint
Date de l'entraînement : 3o.o6.o9
Écurie : Raleigh
+ Bonus : + 4D
Discipline travaillée : Dressage
Points maximum ( sans bonus écurie ) : + 39 (D); - 5 (F) ; -4 (M); +7 (C) ; + 8(E) [ 164.5 Lignes ]
Points obtenus : + 43 (D); - 5 (F) ; -4 (M); +7 (C) ; + 8(E)
Une écriture agréable, pas de fautes ou alors vraiment très peu, en plus tu détailles bien, bref, bravo ^^
Points ajoutés | |
| | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Re: Travail des chevaux d'Andrew HOFFMAN Sam 4 Juil - 23:42 | |
| Date : 4 Juillet
Écurie : Raleigh
Chevaux :
- Stun Mint & fiche cavalière - Saut d’obstacle
« Jump, please jump my sweet horse »
Andrew et Stun Mint arrivèrent dans la carrière de saut d’obstacle qui avait été soigneusement préparée par le jeune homme pour la séance de quarante cinq minutes qui allait suivre. Le jeune homme arrêta sa monture au centre de la carrière et lui étira soigneusement les membres. Puis, se plaçant au niveau de l’épaule de sa monture, il ressangla légèrement son cheval puis, finalement, se hissa souplement en selle et s’assit délicatement dans le siège. Il descendit bien ses talons et tendit progressivement ses rênes. Le comtois engagea fortement ses postérieurs sous sa masse pour son départ au pas. Andrew le félicita de la voix et lui demanda de l’impulsion pour ce départ de séance. L’entier semblait plutôt réceptif aux ordres du jeune homme pour une fois, ses oreilles étant entièrement tournées vers le cavalier. Parfois, elles se détachaient d’Andrew pour aller se concentrer sur un obstacle situé au centre de la carrière et un peu de partout à l’intérieur, libérant la piste par la même occasion. Andrew fit faire quelques cercles à sa monture, une détente classique, cherchant avant tout à la détendre et l’assouplir en commençant par le pas, allure où toute l’attention s’acquiert et où le travail est le plus efficace. Il cherchait un engagement, de l’impulsion et un bon train ce qui permettrait ainsi une meilleure attitude devant les obstacles. Mais les cercles et autres figures de manèges étaient bien mignonnes, Andrew savait qu’on n’était pas en dressage et que l’attitude était très recherchée en saut mais l’efficacité aussi. Il tendit donc ses rênes, ouvrant légèrement ses doigts et pressant ses mollets, son bassin s’enclenchant dans la selle, demandant de cette manière un départ au trot à sa monture. Il se calla dans un trot enlevé agréable, l’entier ayant une bonne attitude si on oublie sa gueule en l’air mais bon, c’était caractéristique du comtois, le jeune homme le savait. Pourtant, il cala sa monture sur un cercle, cherchant l’impulsion et l’engagement pour tenter d’acquérir un semblant de mise sur la main.
« Aller mon gros ours. Essaye de te discipliner un petit peu. »
Ce n’était pas une supplication, ne vous détrompez pas, simplement un conseil. Il ne souhaitait pas s’attarder dans des exercices aussi longs que rébarbatifs avec l’entier car il n’y gagnerait rien hormis une mise sur la main longue et fastidieuse et un cheval marchant à reculons. Aussi aurait-il préféré que l’entier vienne se poser naturellement sur son mors. Mais peut-être avait-il besoin de plus de temps pour se sentir à l’aise avec ce cavalier. Ce qu’Andrew avait compris était que Stun Mint avait un potentiel énorme mais également était un cheval très réservé. Aussi ne s’étonnait-il que très peu de ce comportement. Pourtant, ça faisait une semaine qu’il connaissait le jeune homme et ça faisait une semaine bientôt que mini-apollon passait ses journées à s’occuper du comtois et à trimer autant que ce dernier pour réussir et s’améliorer. Pourquoi le cheval ne lui faisait donc pas confiance ? Etait-il trop exigeant ? Pas assez peut-être. Peut-être n’était-il pas le cavalier qu’il fallait à Stun ou alors était-il trop ignorant pour pouvoir réussir un exercice de « soumission » avec son cheval ? Vous l’avez compris, Jaxon doutait énormément de lui lors de ces refus de la part de sa bête féroce. Il ne comprenait pas. Il réussissait tout le temps à avoir ce qu’il voulait pourtant, avec Stun, il avait l’impression que rien de ce qu’il désirait ne marchait. L’entier était calme et docile, certes. Mais il était quasiment incontrôlable au trot et au galop, gardait constamment la gueule en l’air, se foutait bien de lui puisqu’en balade se mettait facilement sur la main comme au pas dans une carrière. Mais que lui fallait-il donc ? Le danois était rongé par les doutes même s’il ne laissait rien paraître durant les séances de travail. Rapidement, pendant qu’il bataillait avec Stun pour essayer de lui faire baisser un peu la tête, il prit la décision de relire tous ses manuels d’équitation sur la mise sur la main, le travail pour l’acquérir mais, surtout, la définition de ce mot, l’essence même de ce mot, l’identité de ce mot. Oui trois répétitions mais c’est pour bien accentuer sur le fait qu’il ne cherchait pas surtout à trouver une méthode miracle mais bien à comprendre le fonctionnement de cet exercice et son but final.
Pendant ce temps, le comtois n’avait pas daigné baisser la tête quoiqu’il engageait bien des postérieurs. Mais c’était comme si il ne pensait pas qu’Andrew était en mesure d’obtenir ce qu’il désirait. Aussi, lui donnait-il une sorte de leçon de vie ou quelque chose comme ça. C’est de cette manière que le danois prit les actes de l’étalon et ça ne le dérangeait pas tant que ça. Les chevaux avaient tant à nous apprendre qu’il ne reprocherait jamais à son étalon de tenter de lui faire comprendre ses erreurs. Au contraire, c’est en fautant, en comprenant sa faute et en la corrigeant qu’on n’apprend non pas en continuant tout droit dans sa bêtise. L’anglais s’assit dans sa selle et se redressa dans ses épaules, demandant une transition au pas à sa monture qu’il obtint plutôt difficilement quoique le comtois obtempéra.
« Respire gros. »
Il sentait avec une certaine forme d’amusement les flancs de sa monture se gonfler puis se dégonfler au rythme de sa respiration tandis que mini-apollon lui laissait les rênes pour le laisser souffler et se détendre au pas, tranquillement. Après quelques minutes de récréation pour l’entier, le beau gosse récupéra ses rênes qu’il tendit. Il demanda un pas plus actif à son cheval, privilégiant nettement l’engagement de ses postérieurs à une quelconque activité superflue de la part de ses antérieurs. Le comtois tourna ses oreilles vers son cavalier, attentif, sentant ou plutôt, préparant certainement mentalement le départ au galop qui s’annonçait. Le jeune homme eut à peine le temps d’effleurer les flancs de sa monture avec jambe isolée que l’entier partait au galop. Un galop souple mais la tête de Stun était un peu trop basse. Andrew se redressa légèrement dans ses épaules pour corriger le défaut, se demandant si l’attitude de Stun était véritablement normale. Non mais, attendez, je rigole pas, elle était vraiment basse sa tête. Même très basse ! Avant qu’Andrew ait le temps de s’en rendre compte, l’entier partit en sauts de moutons dans toute la carrière, tête en bas, cul en l’air. Le jeune homme récupéra ses rênes qui lui échappaient, amortissant les secousses avec un bassin décidemment très souple. Il redressa la tête de l’entier et lui donna deux grands coups de talons dans les flancs, le remettant en avant. Stun l’embarqua au grand galop, allure impressionnante chez un cheval de trait de la carrure de Mint. Pourtant, le danois ne se laissait pas impressionner, callant directement son entier sur une volte pour le faire ralentir. Certes, c’était délicat à effectuer puisque l’autre ne semblait pas très contrôlable mais le jeune homme tenta le tout et pour tout en attrapant l’olive du mors et en tournant la tête au centre d’un cercle imaginaire. Ses jambes suivaient toute l’action, faisant en sorte de demander l’arrondissement autour de la jambe intérieure par un travail d’incurvation un peu effectué à l’arrache. Finalement, l’entier récupéra un galop normal. Andrew récupéra ses rênes tant bien qu’il put et se concentra sur le galop pour faire transitionner l’entier au trot puis au pas. Les deux transitions se firent plutôt rapidement.
« On reprend tout depuis le début Stun. »
Le jeune homme replaça ses aides du départ au galop depuis le pas. Cette fois, il eut plus le temps de placer ses aides et de renforcer leur action pour que le départ se fasse dans l’équilibre et l’engagement. Andrew félicita l’entier de la voix pour ce beau départ. Certes le comtois gardait la gueule en l’air mais, au moins, il restait contrôlable. Le jeune homme lui fit alterner cercles et lignes droites, se redressant dans son dos pour rassembler son cheval sur les cercles et ouvrant légèrement ses doigts sur ses rênes pour le laisser allonger légèrement son allure, l’empêchant tout de même de se mettre à plat ventre sur la piste. Finalement, il lui fit prendre la diagonale en K et lui fit faire une transition tout en douceur au trot et au pas sur cette même diagonale. Lorsqu’il arriva en M, il plaça ses aides du départ au galop qu’il renforça en C pour demander un départ. Encore une fois, la transition s’effectua dans la rectitude et l’équilibre, donnant à Stun, pour la première fois depuis qu’Andrew le possédait, un certain talent dans le dressage. Le danois lui fit refaire les mêmes exercices qu’à l’autre main puis le fit transitionner sur la diagonale à partir de F. Arrivé en H et après avoir demandé un allongement au pas à sa monture, il lui laissa les rênes et lui flatta l’encolure.
« Bon, ça va, tu t’en sors bien gros. »
Lorsque l’heure de la récréation fut passée et qu’Andrew reprit ses rênes, Stun semblait être au taquet pour travailler. Le beau brun le remit en avant sur un cercle au trot puis l’emmena sur un petit croisillon d’une vingtaine de centimètres. Mint pointa les oreilles en avant, leva légèrement la tête et, arrivé devant l’obstacle, plaça ses postérieurs sous ses fesses et s’éleva bien haut par-dessus l’obstacle. Andrew quand à lui avait simplement accompagné le saut avec ses mains et son corps. Le coup de saut de l’entier était très particulier mais pas désagréable. Le jeune homme lui fit repasser deux fois la croix avant d’amener sa monture sur la croix devenue vertical. Cette fois, le beau brun sentit son cheval hésiter légèrement devant l’obstacle. Finalement, son cavalier semblant vraiment très motivé pour sauter, l’entier s’éleva avec grâce et douceur par-dessus le droit ce qui fit sourire Andrew. Sa monture avait vraiment un potentiel mais surtout, un courage assez prononcé. Le jeune homme lui fit enchaîner deux ou trois fois la croix puis le vertical et le laissa se détendre avant de demander de monter l’obstacle à environs 50 centimètres. L’entier ne semblait pas vraiment encouragé par la hauteur un peu plus élevé de l’obstacle. Andrew lui flatta l’encolure et murmura.
« Aller mon ours, tu peux quand même sauter cinquante centimètres. »
Il mit son cheval au galop sur un cercle et l’amena bien perpendiculaire au vertical. Stun sembla hésiter mais finalement sauta devant l’insistance de son cavalier. Son hésitation fit tomber une barre mais Andrew la remis en place et renvoya sa monture sur l’obstacle qui passa cette fois bien au-dessus et ne fit rien tomber. Son coup de saut commençait à ne plus se faire autant sentir que celui sur les croix et était plus assuré. L’entier sauta de la sorte jusqu’à quatre vingt dix centimètres, se fiant à son cavalier pour passer les obstacles. Souvent, il s’apprêtait à refuser mais un claquement de langue de la part du beau Jaxon suffisait à le remettre en avant et à le faire prendre sa battue d’appel. Le jeune homme demanda jusqu’à un mètre, hauteur où Stun commença à se crisper. Il faisait toujours confiance à son cavalier mais semblait être moins assuré, la hauteur l’impressionant apparemment. Mais, encore une fois, il sauta l’obstacle, suivant sir Hoffman. Les 1 mètres 10 lui valurent par contre deux refus, l’entier ne semblant pas se sentir capable de sauter cette hauteur. Andrew décida de s’asseoir dans sa selle avant l’obstacle et le courage de Mint fit des merveilles : le comtois s’envola par-dessus l’obstacle avec une facilité quasi déconcertante. Andrew le félicita chaleureusement, lui laissant les rênes avant de monter à 1m20. Il se demandait jusqu’où l’alezan allait sauter avant de refuser en bloc d’affronter les obstacles. Il savait qu’un moment ou un autre ce serait l’état physique de Stun qui lui ferait essuyer des refus : l’entier n’était pas en bon état physique et mental pour passer des obstacles d’une hauteur trop importante. Et même s’il commençait à bien se muscler, Andrew savait qu’il lui faudrait attendre quelques temps avant de lui demander des parcours à cette hauteur.
« Aller balou. Essaye de me sauter ça et j’te laisse te reposer. »
Andrew lui fit prendre un galop dans le cercle qu’il travailla bien, cherchant l’engagement et l’impulsion. Le gros problème était qu’il n’avait pas la mise sur la main à cette allure. Il ne pouvait donc pas vraiment travailler correctement l’entier sur le cercle ce qui lui déplaisait beaucoup si vous voulez tout savoir. Pourtant, le jeune homme tenta de bien travailler l’allure avant d’envoyer son cheval dessus. Un galop souple, aérien, avec de l’impulsion. Stun vit l’obstacle, ses oreilles se pointèrent en avant tandis que son cavalier s’asseyait dans sa selle pour pouvoir prédire une quelconque tentative de dérobade ou je ne sais quoi. Le comtois avait les oreilles pointées en avant, son galop se rassembla légèrement, Andrew sentit les postérieurs de son cheval s’engageait sous sa masse et le voilà qui volait au dessus d’un obstacle qu’il ne pensait pas que Mint allait sauter. Pourtant, le courage exceptionnel de l’alezan sembla faire miracle tandis qu’il passait avec souplesse et réceptionnait correctement l’obstacle. Il n’y eut pas le bruit d’une barre tombée et Andrew vérifia mais rien, son cheval avait parfaitement négocié le saut. Le beau brun le félicita et le transitionna au trot et au pas avant de lui laisser les rênes pour le laisser souffler.
« Bravo Stun. Tu mérites vraiment de réussir toi. »
L’entier semblait posséder un courage peu égalé ce qui lui assure une grosse félicitation de la part de son cavalier. Après l’avoir laissé se détendre au pas tranquillement dans la carrière, le beau brun l’emmena marcher dans la forêt environnante de l’Académie où il laissa son cheval reprendre son souffle et se calmer. C’est avec un grand sourire que le jeune homme le ramena au box pour une bonne séance de câlinage, …
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| | | | Tomáš Veígl
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| | Sujet: Re: Travail des chevaux d'Andrew HOFFMAN Lun 13 Juil - 0:25 | |
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| | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Re: Travail des chevaux d'Andrew HOFFMAN Lun 13 Juil - 22:25 | |
| Date : 14 Juillet
Écurie : Raleigh
Chevaux :
- Stun Mint & fiche cavalière - Course
« Galopons, galopons avec légèreté et discrétion comme les rois de jadis le faisaient avant une grande bataille .. »
Andrew et Stun se retrouvaient sur la piste où ils allaient s'entraîner. La température montait doucement mais surement. Le beau brun était en selle déjà, bien installé avec sa casquette sur la tête. Rassurez vous, elle n'était jamais tombée de sa tête même en course donc ça ne risquait pas d'arriver avec Stun. Il mit sa monture au pas. Ce dernier trottinait sur place, mâchouillant son mors et cherchant à partir au galop. Andrew sentait ses postérieurs s'engager sous sa croupe et avancer par bonds en avant. Son cavalier avait l'impression d'être juché sur un pur sang anglais de trois ans. Sauf qu'il montait un comtois de 8 ans. Légère différence de carrure et d'âge. Le beau brun le mit donc doucement au pas, commençant par tenter de lui faire faire une longueur de piste tranquillement sans que son cheval ne se monte trop la tête comme il semblait faire actuellement. Il tendit bien ses rênes, cherchant à avoir un contact avec la bouche de son étalon. Puis, il mit ses mollets au contact de sa monture pour lui faire avoir une allure à peu près correcte pour de la course. Il s'assit bien dans sa selle, pesant sur ses fesses pour empêcher sa monture de lui prendre la main tandis qu'il était redressé dans son dos et que ses épaules ainsi que ses poignets restaient soutenus pour empêcher l'autre de lui prendre la main. Stun commença à marcher mais Andrew sentait qu'il engageait énormément. C'était une bonne chose comme ça pouvait être une mauvaise. Il tendait lui même ses rênes et cherchait à se porter en avant mais parfois un peu trop si bien que dès qu'il pensait avoir une opportunité pour accélérer, il faisait un bon en avant qu'Andrew stoppait bien vite. Il se demandait comment allait se comporter sa monture lorsqu’ils commenceraient le vrai travail. La détente serait composée de beaucoup de pas, d'un peu de trot mais comme cette allure est plus fatigante que les autres, cela ne durerait pas longtemps; et de galop. Puis, il lui ferait faire de la course comme on apprend aux galopeurs leur travail, commençant par le sprint qu'il trouvait plus facile à acquérir pour un débutant. Bien sur, on n’en était pas encore là. Stun tentait de lui prendre continuellement la main au pas, secouant la tête dans tous les sens tandis qu’il trottinait encore et toujours sur place. Andrew avait beau le canaliser, rien à faire, sa monture n’obéissait pas, voulant à tout prix galoper. Le beau brun décida d’abréger le pas pour lui faire perdre son jus. Il demanda donc à son comtois un départ au trot. Rien que le fait d’ouvrir ses doigts sur ses rênes déclencha le départ au trot de la part de Stun. L’entier prit un trot rapide, limite de la course. Andrew savait qu’il allait tenter de lui arracher les rênes pour pouvoir accélérer et partir au galop. Il décida donc qu’au lieu de tendre ses rênes et de fournir un point d’appui à sa monture, il exercerait des pressions à intermittence sur la bouche de son cheval pour lui expliquer qu’il devait s’arrêter ou plutôt, ne pas trop accélérer. Là, l’arrêt semblait impossible pour le comtois qui se montait énormément la tête, trottant à une allure de course. Andrew tentait vainement de le rassembler, pour obtenir un petit trot ou, du moins, un trot moyen. Le comtois avait un bon rythme, même trop élevé pour son endurance. En effet, Mint n’était pas du genre très endurant et, pourtant, il adoptait une allure trop puissante pour lui-même. Mais le danois savait que l’entier allait craquer vers la fin de l’entraînement. Il n’était pas assez entraîner pour soutenir ce rythme. Le beau brun sentit les postérieurs de Stun se confondre dans l’allure. Il sentit l’allure à trois temps que prenait l’animal sous son bassin. Le beau brun soupira. Bon ben voilà, c’était fait, il lui avait prit complètement la main. Andrew tendit ses rênes et commença à chercher à ralentir sa monture avec ses épaules, ses poignets et son dos tandis que ses doigts se fermaient à intermittence sur ses rênes. Stun galopait dans une bonne allure mais cherchait tout le temps à lui prendre la main. C’était … fatiguant comme diraient certains ou drôle comme dirait Andrew. Et oui, particulier notre ami mais il était du genre à rire de beaucoup de choses et se faire embarquer au galop en faisait partie.
« Aller l’ours, on va aller au pas un peu. Tu commences déjà à transpirer et on n’a même pas commencé le travail. »
Pour arrêter sa monture, Andrew dut s’asseoir dans sa selle, se faisant poids lourd et raccourcir énormément ses rênes. Il le mit sur un cercle pour le ralentir et ensuite le faire transitionner au trot puis au pas. Cela dura une bonne dizaine de minutes, son cheval n’étant guère réceptif à ses aides. Il soupira et, lorsqu’enfin sa monture fut au pas, il la sentit trottiner sous sa selle, cherchant encore à lui prendre la main. Andrew soupira, son cheval commençait déjà à transpirer et ils n’avaient rien fait. Stun se mit dans la tête qu’il devait se traverser et commença à faire cet exercice dans le but magistral d’emmerder royalement son cavalier. Ce dernier soupira et donna un p’tit coup de talon sur les hanches de son cheval qui dérivaient largement sur la droite. L’entier émit un grognement et secoua la tête dans tous les sens, faisant de nouveau des bonds en avant. Le beau brun se rendait à peine compte que sa sale et grosse bête commençait à lui faire son show d’entier vif et méchant qui veut pas faire ce que son cavalier lui dit. Ce que ne savait pas le beau comtois c’est qu’Andrew avait d’autres moyens de persuasion pour que sa monture se décide à bouger ses grosses fesses et à travailler comme il voulait.
Andrew tenta de faire marcher le comtois pendant quelques minutes puis, demanda un départ au galop de sa monture, tendant ses rênes et se mettant en équilibre, en avant pour libérer l’arrière main de son entier. Il tenta d’obtenir un galop moyen de la part de sa monture mais c’était presque peine perdue vu l’état de son cheval. Il prenait appui sur son mors et faisait des bonds avec son arrière main. Andrew lui laissa un peu de rênes pour le faire accélérer légèrement. Stun adopta des foulées plus longues et développa son galop, cessant de faire du sur place. Le beau brun lui laissa un peu plus les rênes et se tint en équilibre mais redressé. L’entier adopta enfin une bonne allure, une allure de galopeur à vrai dire. L’entier n’allait pas longtemps tenir cette allure mais enfin. Le beau brun après une vingtaine de foulées, laissa plus les rênes et pressa ses mollets, demandant à sa monture d’accélérer le rythme, abordant la partie de la course appelé le sprint. L’entier engagea ses postérieurs sous son poids et accéléra le rythme. Andrew, après une dizaine de foulées ainsi se redressa et demanda un petit galop à son cheval. Ce dernier avait un peu de mal à ralentir, bondissant en avant et levant haut la tête. Mais le danois n’en avait cure, le but était de faire ralentir sa monture sinon, il mourrait avant la fin de la séance. Finalement, Stun obtempéra et ralentit son allure, adoptant enfin un bon petit galop. Après une vingtaine de foulées ainsi, Andrew ouvrit ses doigts sur ses rênes, se pencha légèrement en avant et pressa doucement ses mollets contre ses flancs pour obtenir une accélération. Après quelques foulées, il le fit revenir à un petit galop. Son destrier transitionna plus rapidement que la première fois, se soumettant aux ordres de son cheval. Le jeune homme refit l’exercice cinq ou six fois et s’assit dans sa selle pour le faire transitionner au pas. Cette transition fut plus rapide, l’entier ayant compris le but de son cavalier. De plus, Stun commençait à fatiguer, il transpirait par tous les pores et avait perdu une petite partie de son incroyable énergie de début de séance. Cette fois, Andrew put lui laisser les rênes au pas pour qu’il puisse respirer calmement. Le jeune homme lui flatta tranquillement l’encolure.
« C’est bien gros. On refait encore quelques fois et après, on arrêtera mon beau. »
Après quelques minutes au pas durant lesquelles Stun tenta de récupérer comme il pouvait, Andrew reprit ses rênes. Plus de trottinements sous la selle ni de secouages de tête à tout va. L’entier était beaucoup plus calme ce qui faisait bien rire son propriétaire. Et bien voilà, la mauvaise endurance de sa monture lui donnait une petite leçon de circonstance. Et c’était tant mieux. C’est en faisant des erreurs qu’on apprend. Et Stun venait d’apprendre une bonne leçon, celle d’économiser ses forces ! Le beau brun pressa ses mollets, plaçant ses aides du départ au galop et ouvrit ses doigts sur ses rênes pour demander le départ au galop. Il fut plus difficile à obtenir, l’entier traînait des postérieurs cette fois. Andrew soupira et donna deux petits coups de talons à sa monture pour le départ au galop. Ses aides n’avaient pas marché, il fallait bien les renforcer. Le beau brun obtint enfin son départ. Le galop était bien peu rapide, l’entier n’engageant pas du tout et étant sur le point de retomber au trot. Andrew soupira et claqua ses rênes sur l’encolure de sa monture pour le faire avancer. L’entier fit un bon en avant et accéléra son rythme, secouant la tête. Andrew lui fit donc faire quelques foulées dans son galop moyen puis, tenta de le faire accélérer. Sa monture n’avançait pas. Qu’est ce que c’était chiant aussi ! Il l’entendait souffler et le sentait transpirer. Le beau brun lui demanda quand même de faire l’effort d’avancer et d’allonger sa foulée. Il ouvrit légèrement ses doigts sur ses rênes, ses mollets étant fortement au contact pour entretenir l’allongement. Lorsqu’il jugea bon de le ralentir, il rassembla légèrement son cheval pour retomber dans un petit galop. Il lui fit faire ainsi des changements d’allures au galop pendant une dizaine de minutes, son cheval obéissant. Andrew savait déjà que sa monture était courageuse et il en était fier. Il le félicita et, après deux nouveaux sprints, il s’assit dans sa selle et tendit ses rênes pour faire transitionner l’entier.
« C’est bien gros. T’es courageux. »
Il lui laissa les rênes et le fit marcher pendant une dizaine de minutes, les rênes longues. Lui-même déchaussa ses étriers : ses jambes avaient travaillées aujourd’hui. Son pauvre comtois écumait à certains endroits. Ca fit sourire le beau brun qui le félicita joyeusement puis, sortit un morceau de carotte de sa moche. Il appela sa monture qui tourna la tête dans sa direction en s’arrêtant et lui donna le bout de carotte, paume à plat. Sa monture, après avoir goulument avalé le morceau, ne cessait de s’arrêter pour chercher une friandise dans la main de sa monture. Andrew sauta de cheval et prit ses rênes dans les mains pour faire avancer sa bête. Il le fit marcher et le dessangla de quelques trous pour le laisser encore un peu souffler. L’entier marchait tête basse. Le beau brun décida qu’il devait prendre du temps sur sa matinée pour bien s’occuper de son cheval et pour le remettre dans un début de forme.
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| | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Re: Travail des chevaux d'Andrew HOFFMAN Ven 17 Juil - 18:40 | |
| Date : 17 Juillet
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- Stun Mint & fiche cavalière – Dressage
« Les progrès les plus rapides sont faits à petits pas .. »
Andrew pénétra dans la carrière de dressage suivit de son splendide comtois que de nombreux élèves de l'Académie lui enviaient. Il n'avait pas de mal à s'en rendre compte. On lui faisait souvent des compliments sur la beauté de sa monture ou sur sa beauté à lui même m'enfin ^^ faut pas le dire :P . Et, il fallait l'avouer, Stun Mint était beau. C'était un étalon tout en formes et en muscles, avec une croupe puissante, des membres solides et une encolure ainsi qu'un poitrail musclés. En plus de ça, il possédait une belle tête avec de grands yeux noirs et des traits racés. Beaucoup de gens lui enviaient cette splendide bête de concours. Le jeune homme arrêta son comtois en X, au centre de la carrière de dressage. Il ajusta ses rênes, ressanglant doucement sa monture. Il descendit ses étriers puis étira ses membres afin d'éviter un quelconque pli sous la selle. L'entier pendant ce temps farfouillait dans sa poche à la recherche d'une quelconque friandise. Cela fit rire le beau brun qui lui mit une petite pichenette sur le nez avant de se diriger vers sa selle de dressage. Il se positionna légèrement en avant de la selle, tendant ses rênes ou plutôt, les ajustant pour avoir une tension avec la bouche du cheval. Sans lui arracher la tête, soyons clair. Il posa le pied à l'étrier et se hissa souplement en selle, une main s'aidant du troussequin de la selle tandis que l'autre s'aidait du pommeau de la somptueuse selle de dressage en cuir couleur havane qui allait si bien sur le poil de sa monture. Poil si bien mit en valeur par le tapis blanc du jeune homme ainsi que ses bandes.
Andrew chaussa ses étriers, gardant ses talons baissés et ses pointes de pieds tournées vers son cheval. C'était la position de dressage logique qu'il travaillait encore et toujours. Il cherchait à tout prix à avoir les jambes parfaitement alignées avec le reste de son corps mais ça c'était légèrement plus délicat. Ses rênes étaient mi-longues pour permettre à sa monture de se détendre pour ce début de séance. Stun baissait doucement la tête, étendant son encolure. Andrew savait que sa monture était habituée à sa technique de monte et comprenait à présent ce qu'elle devait faire. Une légère brise d'automne vint caresser le visage du beau brun, transportant avec elle les fragrances d'une fin d'été. Le beau brun le laissa faire quelques tours de carrière tranquille, lui faisant faire de grands cercles bien larges également, travaillant déjà la tension doucement mais surement. Puis, il remonta progressivement sur ses rênes prenant une tension dans la bouche de sa monture. Il lui demandait de l'impulsion, le mettant sur un cercle. Il commença à lui faire travailler l'incurvation, cherchant une certaine forme d'enroulement autour de sa jambe intérieure sans pour autant forcer son cheval à venir sur le cercle. Le beau brun lui fit faire ainsi du pas pendant un bon quart d'heure, l'envoyant sur divers figures de manège.
Après ces minutes de pas, il prit ses rênes un peu plus courtes et pressa ses mollets contre les flancs de sa monture, ouvrant ses doigts sur ses rênes, descendant légèrement ses talons et enclenchant son bassin dans sa selle, déclenchant le départ au trot par ces aides mises ensembles.
« Aller Beach boy, surf in US alright. Come on boy. Trotterr! »
Malgré les encouragements, la bête sauvage ne semblait pas tellement réactive aujourd'hui. Etait-ce le dressage qui la motivait si peu ? Cela fit rire Andrew. Il adorait cette discipline, la trouvait passionnante. Elle était exigeante mais en même temps tellement utile à cheval. Le beau brun insista dans ses aides, demandant encore et toujours ce foutu départ au trot. Finalement, il l'obtint. Certes, l'autre secoua la tête et bougea ses grosses fesses avec une bonne dose de fainéantise mais, au moins, il enclencha la machine. C'était une allure très agréable: le comtois était confortable et plutôt aérien, souple dans ses articulations. C'est ce qui faisait qu'Andrew le prédestinait, entre autre, au dressage. Cette souplesse des articulations lui permettraient de maîtriser, avec un peu d'entraînement, le passage et le piaffer dans une attitude très bonne. Mais, actuellement, on en était au trot, non pas au passage ou à une quelconque attitude de basse ou haute école. Le beau brun constata quand même avec fierté que son petit cheval d'un mètre quatre vingt cinq au garrot se mettait bien sur la main, se ployant légèrement au niveau de son encolure, à la limite du placer avec l'expérience du dressage en moins. Andrew sourit. Son cheval avait fait des progrès. Certes, ses jambes étaient au contact continuellement, recherchant l'impulsion, la rondeur, la tension dans le dos et la souplesse, du rebond dans l'allure et la souplesse. Certes, vous allez me dire, tout ceci fait beaucoup. Mais Andrew savait que sa monture en était capable. D'ailleurs, il commençait déjà à se tendre et s'arrondir, venant se poser sur son mors. Ce n'était pas un placer mais c'était un bon travail dans ce sens. Le beau brun lui fit faire de nombreux cercles, cherchant la décontraction de sa bête sauvage. Il lui faisait travailler la rectitude dans son cercle, cherchant une incurvation totale du bout du naseau à la pointe de la queue. Non pas une incurvation énorme mais une incurvation régulière dans tout le corps du cheval dirons nous.
« Aller Stun. Fais un effort ! »
L'entier secouait la tête en tous sens, se braquant entièrement contre les aides de son cavalier. Pourtant, ces dernières n'étaient pas restrictives mais agissaient. Le jeune homme était certain que ses aides n'étaient pas en cause. Son cheval, à ce moment là, refusait simplement de travailler. Il commença à faire ses petits jeux de con, se traversant au milieu du cercle ou fuyant des hanches, ou alors tendant la tête genre j'suis une torpille. Andrew soupira. Qu'est ce qu'il pouvait être con des fois ce cheval. Aussi beau qu'il était il était vraiment parfois insupportable, un vrai gamin j'vous dis! Le danois soupira et continua de travailler dans le sens de l'effort, se saisissant d'un stick qui était posé dans un coin de la carrière (Oh comme le hasard fait bien les choses :P ). Il commença à travailler au trot avec le stick, s'asseyant dans sa selle au trot et donnant de petits coups de stick derrière sa jambe dès que les hanches de sa monture dérapaient. De cette manière, il apprenait aussi d'un côté à son cheval d'arrêter de se foutre de sa gueule. L'autre n'était pas bien heureux: oreilles contre l'encolure, cul qui se levait assez souvent. Mais, lorsqu'Andrew lui demanda la transition au pas, il la fit dans l'ordre, rond et posé sur son mors, engagé qui plus est. Alors, ne dites pas que le stick n'est parfois pas une mauvaise chose. Pour l'anglais, c'était une aide très précieuse dont il se servait pour affiner ou corriger et non pas punir comme certains pourraient dire ! Le jeune homme laissa les rênes à sa monture. Cette dernière semblait d'ailleurs pas vraiment d'humeur à parlementer sur le rôle du stick dans l'équitation. Bananes contre l'encolure, queue fouettant l'air et trottinements sur place, cela ne présageait rien de bon pour le beau brun. Il sentait que son assiette allait bientôt devoir amortir de nombreux sauts de moutons et coups de cul. Enfer et damnation, il le sentait, le galop, il allait le sentir passer. En plus, son comtois avait le don de lui faire bien comprendre quand on le faisait chier. Généralement, il montrait toute son ardeur au spectacle et au show dans ces moments là. Limite il lui faisait des cabrioles le chenapan. Andrew soupira. Puisqu'il fallait y passer.
« Bon, aller le gros. Et sois sage hein ! Pas de conneries x) »
Rassurez vous, ce n'était pas une supplication. Le beau brun n'était pas du genre à supplier sa monture, généralement c'était l'inverse ... ou pas :P Enfin bref, tout ça pour dire qu'il récupéra ses rênes, se préparant à une mort certaine. Pas de départ au galop par le trot, ce serait encore pire, l'entier profitant de la vitesse pour le déstabiliser. Du pas, tranquillement. On place ses aides, on les renforce, et on attend le coup de cul et l'embarquement monstre de la bête de muscle qui se trouve sous sa selle. Le danois se préparait mentalement et physiquement, prenant garde à ne pas se pencher dans sa selle pendant le départ. Il recula sa jambe extérieure, renforça sa jambe intérieure, se reporta sur la droite et renforça le jeu de ses jambes sans pour autant négliger ses mains. Rêne intérieure légèrement écartée et rêne extérieure régulatrice qui recevait les épaules. C'est bon, il était prêt pour la guerre. Il renforça ses aides et paf, l'entier baissa la tête, prenant le départ au galop. Mais ce ne fut pas ce à quoi s'attendait son cavalier. Au lieu de partir à bloc, le comtois prit un petit galop de dressage, bien canaliser, tendu et sur la main, rond qui plus est, à la limite du placement mais bon, j'crois que j'vous soule avec ça :P Mais, oh, enfer et damnation, voilà que l'autre abruti de comtois se met à partir en cacahuète, accélérant de plus en plus son galop. Andrew se redressa dans son dos et ses épaules, soutenant ses poignets et descendant bien dans ses mollets et ses talons, cherchant une allure plus basse. Heureusement pour lui et malheureusement pour Stun, la soumission qu'il avait eut depuis le début de la séance, le défavorisait. L'entier était beaucoup plus facilement contrôlable pour Andrew qui réussit à le retrouver dans une attitude bonne: ligne de dos tendue et basse sans être sur les épaules. Equilibré et tout en souplesse, c'est comme ça qu'Andrew aimait son comtois. D'ailleurs, ce dernier semblait particulièrement au taquet ce matin là, réagissant bien aux demandes de son cavalier même au galop. C'était un bon cheval malgré tout ce que je peux dire dans cet entraînement. Il était généreux et courageux et, ça , c'étaient des qualités parfois peu présentes ou pas assez dans les chevaux de sport de nos jours. Stun avait un bon rythme, aérien, souple, à l'aise quoi. Andrew accompagnait bien avec son bassin, les rênes tendues. C'était un tel bonheur de monter un cheval dans cette attitude. Si agréable pour le beau brun. Cela faisait quelques temps qu'il montait des chevaux genre pur sang anglais, parfois raides comme des piquets, impossibles à mettre sur la main ou à placer. Andrew ne cherchait pas la facilité mais il aimait aussi être récompensé pour son travail et avoir un cheval qui comprenne que ce que lui demande son cavalier n'est pas pour l'emmerder mais pour le garder dans une bonne santé. Stun et le danois commençaient enfin à se comprendre, travaillant pour la première fois main dans la main ou, devrais je dire, main dans le sabot :P Ils commençaient à s'entendre et à ce comprendre et, même si cela avait prit du temps, la récompense commençait à venir. Certes le travail n'était pas terminé mais, ils étaient sur la bonne voie.
Mais, revenons-en à nos moutons. Andrew perdait toute notion du temps dans cette allure, avec un cheval dans une si belle attitude. Le beau brun sentit sa monture qui soufflait et traînaillait des postérieurs. Il revint dans l'espace et le temps et se rendit compte que les deux galopaient depuis quelques minutes déjà. Andrew le fit transitionner au trot sur la diagonale pour le faire changer de main. Puis, de nouveau départ au galop. Durant ces deux transitions rapprochées, le jeune homme avait cherché une bonne attitude et à ne pas perdre la tension dans le dos, la rondeur et la décontraction. Il avait à moitié réussit ce qui était une bonne chose. Finalement, il transitionna sa monture au pas pour la laisser souffler tranquillement les rênes longues. Le pauvre travaillait bien. Très bien même devrais je dire.
« Et oui mon gros pépère, faut bouger ses pattounes ! »
Dernière édition par Andrew Jaxon HOFFMAN le Dim 19 Juil - 16:33, édité 1 fois | |
| | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Re: Travail des chevaux d'Andrew HOFFMAN Dim 19 Juil - 16:33 | |
| Il sourit et, après avoir laissé son entier respirer tranquillement au pas, les rênes longues, il récupéra ses rênes, les tendant progressivement, ses jambes étant au contact dans le but d'avoir de l'impulsion afin d'obtenir le début de la mise sur la main. Sa bête sauvage commença à s'arrondir, venant se poser sur son mors, tendant par elle même les rênes. Andrew montait un cheval sur la main, à moitié placé. Au mon dieu comme c'était agréable. Le jeune homme lui demanda l'incurvation. A force de le faire travailler de cette manière, son cheval s'arrondissait quasiment parfaitement sur le cercle, restant dans la rectitude ce qui était une bonne chose comme vous vous en doutez. Andrew lui fit faire des pas de côté sur le cercle, cherchant la décontraction et la souplesse de la part de sa monture. Cette dernière était particulièrement à l'écoute et agréable, marchant ariénnement. Est ce que ça se dit ? XD Le beau brun lui fit faire ce travail de pas de côté au pas mais également au trot, cherchant cette souplesse qu'il adorait sentir lorsqu'il montait à cheval. Au trot, il eut plus de mal à l'obtenir mais finalement, ça se passa bien, son comtois réagissant bien aux jambes à présent. Bon, il avait encore du mal avec l'exercice mais il le faisait quand même. Andrew tenta le galop mais l'allure déconcentrait totalement le pauvre animal qui faisait un peu un gros n'importe quoi si vous voulez tout savoir. L’allure était soit disant trop rapide pour le comtois reste concentré dessus. Andrew eut un sourire. Les chevaux avaient du mal à se concentrer dans cette allure, la vitesse, l’attitude qu’on leur enseignait durant le débourrage, etc. Le beau brun essaya encore les pas de côté au galop sans grand succès même s’il nota une légère amélioration. De cette manière, il préparait les épaules en dedans et le travail sur deux pistes. Le beau brun fit prendre la diagonale à sa monture, lui demandant un allongement du galop sur la figure de manège et demandant le retour à l’allure de travail en X puis une transition au trot suivie par le pas sur la piste. L’entier était attentif. Andrew le félicita.
« Good job dude. »
Il lui demanda un pas actif, cherchant l’impulsion, la souplesse et à ce que, comme toujours, Stun se pose sur son mors. L’entier réagissait bien aux aides du monsieur sur son dos. Ce dernier eut un sourire et le mit sur un cercle, cherchant l’incurvation. Il lui fit faire un début d’épaules en dedans, cherchant d’abord à obtenir une ou deux foulées de côté et dans la rigueur. L’entier obtempéra bien, réagissant aux aides de son cavalier, surtout de son poids du corps d’ailleurs. C’était une bonne chose. Il lui demandait une foulée de plus à chaque cercle et le félicitait lorsqu’il réagissait bien. Le comtois lui enchaîna cinq foulées de suite. Andrew le félicita et lui laissa les rênes. Il le fit changer de main puis, les rênes longues, le mit au trot, demandant un allongement de son encolure, cherchant à le détendre. L’alezan était bien. Il tendit progressivement ses rênes et s’assit dans sa selle, le faisant repasser au pas, les rênes tendues, sa monture venant se poser sur son mors. Jaxon le mit sur un cercle puis lui redemanda la même chose qu’à l’autre main. A l’autre main, Mint était plus raide, exécutant moins bien l’exercice demandé. Mais le brun insista, l’assouplissant bien sur le cercle avant de préparer l’épaule en dedans. Et, encore une fois, l’entier réussit à lui aligner cinq foulées en épaule en dedans. Hoffman le félicita et lui laissa les rênes, le laissant se reposer. | |
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