| | | ••• Price & Prejudices |  |
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Vesper s. Spencer
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| | Sujet: ••• Price & Prejudices Lun 29 Juin - 10:30 | |
| ‗ .Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ;
La voix ambrée , si chavirante de Vesper se tut, laissant place au silence déstabilisant . Ce texte avait trop de rapport avec ce qu'elle ressentait aujourd'hui, trop de réalisme pour n'être qu'une minable coïncidence . Étaient ils tous contre elle, même son professeur de Français ? Dieu sait qu'elle aimait la langue . Anglaise de source, elle avait passé ses jeunes années en France , quasiment chacune de ses vacances, et ses dernières années en Australie l'avaient facilement rendues nostalgiques de ces terres .. Mais cette fois ci, s'en était trop . A l'heure ou je vous parle, notre belle demoiselle était censée se trouver en cours d'économie . Mais diantre que le Capitalisme ne lui convenait pas aujourd'hui .. Et puis c'était pour son petit plaisir que l'odstéo avait demandé de suivre deux trois cours sur le campus de la ville, alors on n'allait pas la rabrouer. La plupart des élèves qui avaient circulé à l'interclasse étaient passés sans la voir . Ou étais-ce l'inverse ? De nombreux bonjour avaient beau avoir fusés sur son passage, personne ne l'avait arrêté, et elle ne leurs avaient pas prêtés attention .. Oui, la faute était quelque peu partagée . Assise au pied d'un arbre , un casque aux oreilles & son chien couché à ses côtés, la jeune femme avait relevé ses cheveux en les négligeant au sommet de sa tête et attrapé son portable . Une raison précise à tous ces tracas ? Oui, et pas qu'une . Trop de gens l'ayant blessés, d'autres qu'elle avait peur de perdre , et une fatigue prononcée .. Passer deux semaines à cheval non stop pour oublier avait du bon, mais son corps en était venu à lui dire non aujourd'hui .. Bien sure, si vous connaissiez un tant soit peu Bella, vous saviez que vous ne voyiez rien de cela . Ni son cœur qui avait mal, ni son cerveau qui allait explosé, et encore moins son corps sans énergie . Elle se tenait droite, assise au milieu de l'herbe un peu folle, les yeux yeux bruns mordorés présents, un quelque chose d'unique en elle .. Un quelque chose d'un peu terni . La journée n'était pas belle . Depuis deux semaines, elles manquaient toutes de gout, mais la fatigue avait rendue celle ci particulièrement amère . Alors la jeune femme avait supporté, fais face, mais franchement, ne voulait plus jamais y gouter . Il y avait d'abord eu Mat discutant avec Camélia puis quelques autres petites choses comme Joshua plus ou moins entouré de groupies . Et elle qui ne comprenait même pas pourquoi elle évoquait le second, après tout, elle n'entretenait aucune relation avec lui .. Le seconde chance avait beau manquer d'esprit social, il n'en était pas moins craquant .. Emportée par ancien groupe de ' rock doux ' français, Kyo ' Pardonné ' , la jeune femme avait trouvé le moyen de se décaler de la réalité quelque peu ..Lorsqu'elle les rouvrit, comme attirée , altérée par un second sens, rien ni personne n'était dans l'allée. Comme déserté,e vers ces 18h30 , la vue sur le lac artificiel sous le soleil couchant s'offrait à eux, avec simplicité . Elle murmura quelques mots, comme absorbée..
‗ . mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de ces deux êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois : mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. | |
| | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Re: ••• Price & Prejudices Jeu 2 Juil - 12:58 | |
| Andrew marchait dans l’herbe, main dans les poches tête basse. A vrai dire, cette posture qui semblait être celle d’un faible ne manifestait qu’une profonde réflexion sur deux trois petites choses qui lui faisaient du mal. Le beau brun avait beau penser et repenser, le Danemark lui manquait. Ces années passées en Angleterre avaient été formidables. Il avait rencontré des êtres magnifiques qui lui avaient tant apporté mais le Danemark, sa terre de naissance, ce petit bout de pays lové au nord de l’Allemagne et à la porte de la mer du Nord, quel bonheur. Et quel bonheur ce serait d’y retourner juste pour retrouver ses origines, ses ancêtres. Un vide s’était installé en Andrew depuis de nombreuses années. Ni vraiment anglais, ni vraiment danois, un peu des deux, un sang mêlé comme certains pourraient dire et cette affreuse impression de n’être de nulle part. Il ne semblait pas avoir d’avenir, pas avoir d’histoire. Sa nationalité ne voulait rien dire : double nationalité. Comment peut-on être des deux pays à la fois ? Le jeune homme était pourtant souvent retourné au Danemark avec sa mère mais il se sentait comme un étranger là bas à présent. Un étranger dans sa terre de naissance. C’était particulier. Comment exprimer la recherche d’une identité ? Une chose est sure, sans son identité on n’est rien. On n’a pas d’histoire puisqu’on vient de nulle part ; pas d’avenir puisqu’on ne va nulle part. Pourtant, le beau brun n’avait jamais eu une vie difficile ; non, bien au contraire. De l’argent dans son compte en banque, même beaucoup d’argent, s’il désirait des chevaux il en avait sans problèmes. Certaines personnes pourraient penser qu’il était un peu … geignard. Et pourtant. Dieu sait comme Andrew ne s’était jamais plaint de sa vie, jamais plaint de son avenir déjà tout tracé. Car, dans la tête de ses parents, il deviendrait un grand cavalier d’équitation comme son père et comme son grand père. La vie est parfois d’une horreur.
C’est, plongé dans ses réflexions qu’il entendit la voix d’une jeune femme. Elle lui tournait le dos et récitait une tirade qu’Andrew connaissait bien. Perdican qui tentait de dissuader Camille de retourner au couvent par cette somptueuse tirade qui ne l’avait jamais laissé insensible. Alfred de Musset avait un talent inégalé dans le lyrisme et le jeu de mot, peut-être bien après Shakespeare mais tout de même. Le danois s’approcha discrètement. De toute manière elle lui tournait le dos. Elle s’arrêta de parler, semblant penser. Quelques minutes plus tard elle reprit la parole. Elle récitait la fin de la tirade dans une voix douce et mélancolique. Le jeune homme montra alors sa présence.
« Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour. »
Il sourit et s’installa à côté de la demoiselle. Ses yeux verts tintaient et semblaient se refléter dans le gazon où la jeune femme était assise. Il sourit, prit un brin d’herbe et le réduit en bouillie avant de reprendre la parole.
« J’m’appelle Andrew. Et toi petite poétesse ? »
Un sourire amical sur les lèvres, des yeux brillant de malice, Andrew avait toujours eu un côté enfantin qui détendait, en général bien des situations froides. Il connaissait ce côté, s’en servait parfois pour obtenir ce qu’il voulait mais, généralement, ses yeux brillaient seuls, reflétant une forme d’innocence et de gentillesse qui paraissait rare chez un jeune comme lui. Mais il était bien éduqué et avait un caractère facile. Il avait donc une allure plutôt rassurante.
Le soleil était encore haut dans le ciel et le pauvre Andrew se demandait si demain serait la même journée. C’était drôle de voir cette répétition immuable des jours, des années. Toujours les mêmes saisons, toujours les mêmes journées mais, toujours une petite différence qui fait qu’on apprécie plus ou moins cette journée. Etrange. Mais ne partons pas dans des délires philosophiques à n’en plus finir.
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| | | | Vesper s. Spencer
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| | Sujet: Re: ••• Price & Prejudices Ven 3 Juil - 16:26 | |
| A tout bien y penser, Vesper ne savait même pas ce qu'elle faisait vraiment ici. Une main douce, empreinte de traits féminins trop rêches pour être entièrement naturels, vagabondait sur la tête de sa délicieuse amie à quatre aptes . Immobile, la tête haute, les oreilles basse, cette dernière semblait encore plus dépressive que sa maitresse . C'est à vrai dire ce que s'apprêtait à formuler à voix haute Spencer lorsqu'une voix, un timbre typiquement masculin, arrêta le cours de ses pensées . Un peu trop absorbée par la solitude, vous comprendrez peut être que la blondinette n'avait rien vu venir, rien entendu, et que cela lui procura un frisson aussi désagréable que plaisant . Il prit naissance au creux de ses reins, comme bien souvent, et remonta avec un effet sournois le long de sa colonne vertébrale, comme heureux de prendre son temps, pour se nicher au creux de sa nuque et y mourir, avec un gout désagréable, comme âpre, donnant une seule envie à la blondinette : celui qu'il recommence . Vesper était une fillette à l'enfance riche . Elle avait quasiment tout eu, sans avoir à vraiment le mériter dans sa vie, mais en échange avait fait le don d'une grande partie de son enfance à des cours extrêmement idiots et contraignants : ports de tête , démarche, articulation etc .. Autant de détails mondains qui lui serviraient plus tard, mais qui ne faisaient d'elle rien de plus qu'une enfant insatisfaite à l'époque . Enfin bref, autant vous dire que les masques d'acteur, elle les connaissaient par cœur et manipulait son petit monde un peu comme elle le voulait . C'était aisé, c'était naturel , elle jonglait avec les émotions comme les funambules s'amusaient de simples balles . Si parfois cette carapace dont elle était un peu trop sure se fissurait et laissait déverser au grand jour le flot de ressentiments qu'elle avait dissimulé derrière, les frissons étaient de ceux qu'elle n'était jamais arrivé à contrôler : Une odeur, un son, une surprise, une température, une situation .. Chose bien gênante, parfois . Elle qui aimait avoir le dessus sur une quelconque situation était souvent vue avec un petit sourire aux lèvres comme la petite blondinette frêle qui ne contrôlait rien chez elle .
Dans le même élan que ce mouvement de peau non désiré, ses doigts puissants malgré une taille ridicule s'étaient glissés dans le collier d'une bête agitée . réveillée par l'arrivée de l'homme, la chienne semblait en effet prête à agir . Ho, sans répondre aux ordres de Vespy, non, ça, elle s'en foutait, mais plutôt faire ce qu'elle savait le mieux : bousculer son monde . Et puis, je daigne l'avouer ici, puisqu'elle ne voudra jamais l'avouer, ce fut aussi surement par une quelconque peur . Un petit sursaut, quelque chose qu'elle n'avait pas prévu et qui l'avait, l'espace de quelques secondes, mise en position de proie surprise .
- Pas faux .
Malgré une telle réaction physique, la voix de la jeune femme était fidèle à elle même : D'une nuance grave, doucement brune, entre le féminin et le masculin, la puissance et la docilité, telle une bête magnifique, forte, mais qui avait du cœur et de l'éducation. Et comme un échos à cet effet sonore, ses prunelles mordorées s'accrochèrent sans aucun mal à celles plus sombres du jeune homme qui avait fait irruption dans ses pensées . En être vexée, en être intimidée ? A quoi bon, ce n'était que de la récitation, qu'il ne se fasse pas des films, on ne connait pas le tempérament des gens en fonction de leurs références de lecture. Pourtant, automatiquement, en accord avec un ton non avoué de ' pas heureuse du tout d'être surprise comme ça ', son dos se redressa prenant de l'assurance.
- Andrew .. Petite Poétesse hein ? J'hésite à te lâcher mon prénom, j'aime bien l'allusion ..
Mais comme je suis un minimum généreuse, elle, c'est Charlie .
A son nom, la jeune berger de Beauce releva doucement les oreilles en cessant de feindre le désintéressement, suite au retient de sa maitresse, comme vexée . | |
| | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Re: ••• Price & Prejudices Ven 3 Juil - 22:04 | |
| Une jeune femme étrange mais pas désagréable à regarder, c’est la seule chose que pensait Andrew lorsqu’il croisa les yeux mordorés de Vesper. Il connaissait vaguement ce visage mais ne se souvenait pas d’où il venait. De toute manière, il avait rencontré tant de personnes qu’il n’avait plus vraiment l’habitude de se souvenir des noms. Peut-être croisée à une de ces soirées mondaines où il devait saluer des tonnes de visages connus. Au moins, ici, il était plus anonyme et pouvait jouer le rôle qui lui plaisait tant qu’on ne venait pas le chercher. Le beau brun n’avait pas fui le regard de la blondinette et ses yeux verts reflétaient les yeux dorés de la jeune femme en face de lui, ne laissant rien apparaître de sa lassitude des personnes difficiles à aborder. Il aimait les gens au contact facile mais guère les personnes qui chargeaient les autres de découvrir leur identité. Il entendit la réponse de la demoiselle et un sourire perça son masque.
« Encore heureux. Je connais mes classiques très chère. »
Sans y avoir été nullement invité mais il n’avait pas souvent besoin d’invitation, le jeune homme s’installa sur le sol réchauffé par la chaleur candide du soleil. Il laissait son esprit vagabonder sur les herbes vertes du parc, ne se souciant que très peu du chien qui grognait à côté de lui. La réponse de la jeune femme à apparence énigmatique ne l’avait guère concentré sur la conversation qui n’était pas très active. Il eut pourtant un sourire, pâle sourire sur son visage qui brillait d’ordinaire : de joie, de malice, de bonheur en quelque sorte. Mais, le voile de la lassitude semblait s’être inscrit sur ses traits en cette chaude fin de journée et il ne semblait pas prêt à le quitter, non pas que le beau brun en ait réellement envie. Il entendait pourtant mots pour mots les paroles de la jeune femme à côté de lui et avec un sourire malicieux se pencha vers la dénommée Charlie, lui prenant la patte et murmurant.
« Enchantée humble dame. Et comment s’appelle votre dame de compagnie ? »
Il jeta un bref coup d’œil sur Vesper, assise à côté de lui, le dos droit, respirant l’assurance. Lui n’avait rien à prouver. Il se tenait comme se tenait n’importe qui, respirait comme respirait tout être normal et, surtout, ne laissait rien cacher à ses émotions ou ses sentiments tant qu’ils restaient superficiels. Malgré cette prétendue sincérité, personne ne l’avait vu pleurer quelqu’un hormis ses deux chevaux. C’étaient les seuls êtres qu’il avait pleuré. Dur de croire qu’un masque de fer pouvait autant vous coller à la peau mais les émotions trop profondes restaient bien enfouies sous la surface, canalisant ainsi un volcan qui aurait déjà brûlé beaucoup de personnes si son bouchon de magma sec ne l’avait pas empêché de s’échapper. Ces pensées avaient vagabondé rapidement dans sa tête tandis qu’il serrait la patte de la chienne. Cette dernière grogna de plus belle et Andrew posa ses profonds yeux verts dans les yeux du petit canidé. Tous deux semblèrent parler du regard et l’animal cessa ses grognements, laissant même Andrew effleurer du bout des doigts son poil duveteux. Le jeune homme n’aimait pas plus que ça les chiens, préférant la douceur féline et leur indépendance teintée d’égoïsme. Il avait un chat dans son manoir, il y a bien des années de cela. Un chat noir du bout de la queue au bout du museau. Un chat à la limite de l’état sauvage, supportant les humains sans rechercher leur présence, demandant beaucoup, offrant peu. Pourtant, ce côté royal du félin avait séduit Andrew qui l’avait en véritable affection. Ce petit être égoïste était très apprécié du jeune homme qui savait que lorsqu’il en avait besoin, les moustaches noires de l’animal venaient lui caresser doucement les joues, lui rappelant qu’il y avait toujours quelqu’un même dans les périodes les plus sombres d’une vie. Mais dans le lyrisme je m’égare et les souvenirs me hantent, aussi c’est sur ces mots que s’achèveront les pensées subtiles et pleines de rebond d’Hoffman. | |
| | | | Vesper s. Spencer
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| | Sujet: Re: ••• Price & Prejudices Ven 3 Juil - 23:40 | |
| Un garçon, grand, trop grand, la première pensée qui traversa le cerveau de la blondinette . Comment appelle-t-on une blonde avec un cerveau ?Une golden retriever - ' lol '. Ne lui demandez pas pourquoi, mais de son mètre 61 atteint au périple de beaucoup de remontrance de sa mère sur sa taille, la jeune femme se prenait à être obnubilée par ce genre de détails . Pas à dévisager l'inconnu - L'identité ne suffisait pas à caractériser de connu une personne- mais assez pour étaler un bien large sourire, satisfait, sur ses lèvres . Satisfait .. C'était un bien grand mots. Agacé convenait beaucoup mieux, mais comme vous le savez déjà Vesper n'avait qu'un seul sourire, un sourire de circonstance, toujours présent . Il ne variait que rarement - allant vers la sincérité et déviant vers la tendresse ( extrêmement rarement ) ou bien vers la satire, l'ironie, et la garce qu'elle recelait - sans pour autant paraitre faux. Au moins, elle souriait .. Peu de personnes avaient un jour su la faire sourire de ce point de vue ' intime' , disons le, et ce n'était pas pour rien, notre bella Spencer avait un sale caractère, un caractère de chien, avouons le franchement : agaçante, épuisante , insatisfaite, têtue .. Peu la supportaient donc .. Mais bon, c'est aussi que ça lui convenait .. Lorsque la solitude lui pèserait, surement changerait-elle d'avis, de caractère général . A ce propos, de quoi meure le neurone d'une blonde ? De solitude ..
- Mais l'erreur reste humaine cow boy .
Le ton du garçon, brun et échaudé, attirait l'attention de la demoiselle qui avait répondu d'une voix rieuse, niant toute connotation séductrice qu'aurait pu éditer ce petit surnom, la blondinette se faisait juste naturelle et à son habitude farouche joueuse, sans idée précise, juste un besoin maladif de répondre . Avoir le dernier mots .. Quoi, je vous avez prévenue qu'elle était chieuse, non ? ! Sans compter qu'elle ne pouvait que se sentir vexée . Cet inconnu , qui n'était pas moche à regarder il fallait bien l'avouer, aurait presque pu bailler tellement il se sentait peu intéressé .. Qu'on ne regarde pas sa petite personne était un détail qui passait - J'ai dis sale caractère, pas sale garce yy' - mais qu'on vienne lui parler, interrompre un moment de réflexion intense ( mdrr ) pour la planter ainsi d'un air malmené de garçon blasé, beaucoup moins .. Ses grandes prunelles mordorées n'eurent don aucun mal à fouler de nouveau le gazon, remontant une pelouse qui n'avait rien de naturelle pour remonter vers un bassin que l'on pouvait qualifier à l'identique. Ouaou .. Et une superbe journée qui allait cesser .. Vesper étouffa un grognement, tout aussi insatisfaite que décrit auparavant . Bon ben rentres toi ma grosse .. Sans s'éterniser, elle avait glissé une main discrète dans son sac et tiré une bouteille d'eau pour s'hydrater, visualisant déjà son action proche : se lever et s'en aller . Vous savez comment on appelle une blonde avec de l'eau dans la bouche ? Une gourde x) . Honnêtement, rien ne la retenait ici. La chienne avait reposé sa tête sur le gazon rafraichit par le soir lorsque le jeune homme se décida à parler, rompre le silence, et endiguer .. Vesper fronça les sourcils devant son jeu, les yeux pincés, ne cachant pas un petit sourire . Solution a) L'homme s'ennuyait . Solution b) L'homme se droguait .. Montres tes pupilles ! Un timide sourire, vaguement dissimulé, s'empara du visage de la demoiselle consciente de sa connerie personnelle, et n'hésita qu'une fraction de seconde avant de se pencher vers l'oreille du garçon en murmurant, surprise par autant de spontanéité, même de sa part
- C'est une solution, l'autre , plus rationnelle à mon sens et en tous cas plus rapide , sera peut être de regarder son collier .
Charlie secouait vivement la tête, faisant claquer ses oreilles, aussi ennuyée par la scène que semblait l'être le jeune homme quelques minutes avant . Vesper s'était redressé, croisant avec décontraction ses jambes en tailleur et venant poser un coude sur chacun de ses genoux , et ajouta d'un air détaché .
- Mais bon .. Vesper , si tu veux tout savoir.
En faites, la blondinette observait avec curiosité la scène entre l'homme et l'animal . Le souffle coupé ? Allez vous faire voir, Spencer n'était pas de ce genre là, passionnée et adulante, simplement intéressée et curieuse . La relation avec sa chienne était profonde, elles se ressemblaient tellement .. Observer d'un sourire que Charlie ne se donnait pas à l'homme avec entrain , comme chaque fois, ne pouvait que la ravir . Pour ça, Charlie avait pris de sa maitresse .. | |
| | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Re: ••• Price & Prejudices Sam 4 Juil - 0:06 | |
| Andrew haussa un sourcil. Visiblement, le début de conversation continuait en une petite jouxte verbale, chose qu’il appréciait particulièrement. Très fier, le jeune homme se redressa et, avec une sourire malicieux, ajouta, comme toujours, dans cette habitude de toujours répondre.
« Oui, tu me diras qu’on peut toujours se tromper. Heureusement pour moi, ce n’est pas mon cas. »
Un clin d’œil, un sourire malicieux et notre p’tit play boy avait reprit du poil de la bête observant d’un œil nouveau le gazon fraichement tendu qu’il sentait glisser sous ses doigts sous le souffle du vent. Ses yeux vagabondaient d’un coin du parc à un autre. Il sentait que la jeune femme avait perçu son désintéressement mais, il était comme ça, un peu lunatique. Passant du rire aux larmes, de la mauvaise humeur à la joie. Une fierté et un ego très enraciné dans son être intérieur et un sourire et une malice à faire pâlir d’envie nombre de jeunes hommes. C’était peut-être ça qui faisait son charme, son sourire et son égo surdimensionné qu’il n’avait jamais, ô grand jamais cherché à cacher. Mais, plongé dans ses réflexions, un murmure vint interpeller sa pensée et le saisit hors de ses rêves trop lointains et un peu trop centrés sur lui-même. Il sourit en entendant les murmures de la jeune femme.
« Vraiment. Je n’étais pas sur que le nom d’une dame de compagnie soit inscrit sur un collier mais soit, regardons ce fameux collier. » Un temps. Il se pencha, saisit le collier entre son pouce et son index et le tourna de manière à voir les écritures dans la lumière déclinante du soleil. « Ca c’est intéressant. En plus du nom, un numéro de téléphone. Il faudra que je le note, au cas ou je voudrais revoir cette magnifique chienne. »
Charlie tourna une oreille vers le jeune homme, restant effacée devant l’inconnu ce qui le faisait sourire. Non, rien à faire, il préférait les chats. Les chats fainéants, les chats égoïstes, les chats sauvages. Les chats quoi ! Lui-même était un peu des trois et en même temps ne l’était pas. Et puis, de toute manière, s’il avait été un peu des trois il ne l’aurait pas avoué puisqu’il ne l’était pas. Et s’il ne l’était pas il n’aurait pas autant aimé les chats puisqu’il l’était un petit peu. Ainsi, la nature la plus sauvage de l’homme s’exprime au travers du regard des animaux et au travers de leurs semblables. Mais, perdu dans mon éloquence et mon lyrisme, je semble me perdre et la pensée d’Andrew se confond à tes yeux cher lecteur. Ainsi, nous oublierons ces tergiversions sur les félins et les canidés et tenterons de nous concentré sur la conversation quoique ces réflexions restent intéressante.
Le danois entendit le prénom de la jeune femme ou plutôt l’aveu de la jeune femme. Avait-elle cédé en lui répondant ou simplement évoqué une forme de courtoisie ? Le jeune homme ne savait pas tellement et, avec un léger sourire désabusé mais aussi curieux (notez l’alliance peu banale de ces deux adjectifs difficiles à faire cohabiter sur un même visage mais, soyez assurés que, visiblement, Andrew est très fort dans son genre). Il murmura.
« Vesper. V, E, S, P, E, R. Oui. C’est ça, Vesper. Enchanté de te rencontré chère Vesper. Mais, permets moi ma question, que fais-tu, seule dans ce parc avec pour seule compagnie un chien ma foi, fort intéressante soit-elle ? »
Surement devait-elle le prendre pour un fou ou un drogué. Il était un peu des deux. Fouillant dans une des poches de son jean, il en sortit un paquet de cigarette et un briquet. La cigarette était sa drogue, le briquet sa folie. Les deux mélangés représentaient une curieuse alliance. Et tout nocifs qu’ils étaient, le jeune homme se plaisait à aspirer une bouffée quotidienne de nicotine, inhalant la mort dans ses poumons et recrachant la vie. De toute manière, s’il ne mourrait pas écrasé par un car ou dans un accident d’avion il aurait bien de la chance. Et le cancer viendrait tuer cette chance. Mais après tout, on est chanceux que si on réalise ses rêves. Andrew les réalisait donc la mort ne serait certainement qu’une délivrance et son dernier soupir signifierait l’apaisement après une vie de lutte entre lui-même, contre les autres, contre cette intolérance qui l’insupportait et cette longue agonie qu’est la prétention. Mais, je me répète, je m’égare une nouvelle fois aussi dois-je encore stopper mes réflexions là pour éviter de vous embrouiller cher lecteur.
Andrew aspira une grande bouffée sur sa cigarette, jetant un bref coup d’œil à Vesper. La fumée la dérangeait-elle ? | |
| | | | Vesper s. Spencer
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| | Sujet: Re: ••• Price & Prejudices Sam 4 Juil - 13:51 | |
| Il parait que les Australiens avaient ça dans le sang .. Vous me rétorquerez peut être qu'elle n'est pas Australienne, mais ça ne change rien . Une vulgaire libellé sur un passeport et autres documents, ça ne veut rien dire . On est de là ou on se sent le mieux, et pour la blondinette, c'était bel et bien les plages de sable fin, le soleil doré, la brise légère qui ne rafraichissait rien, les soirées sur la plage sous le feu de camp dansant, et milles autres merveilles . Et quand je parle de ' ça ' , c'est censé être ? Non pas ce fameux caractère de chien, enfin, ça lui était très personnel, ça , mais plutôt un caractère très particulier lorsqu'il s'agissait de prendre au dépourvu les gens lors d'une discutions. Avoir le dessus était un terme fort, péjoratif, après tout ils ne cherchaient pas la bagarre ces braves gens, mais en tous cas renverser la situation . De petites pics, de petits sous entendus, des remarques cinglantes, et le tout dans un délicat sourire qui détrompait son monde .. Le but n'était jamais de se faire des ennemis, bien évidemment, mais plutôt l'inverse : Tenter le diable pour décrocher l'ange, oui, la métaphore correspondait assez à ce genre de situation . Dans ce contexte là, l'inconnu individu n'avait que quelques solutions possibles : Rester blasé, se vexer, rentrer dans le jeu des personnes au sang ensoleillé. Alors on pouvait commencer à connaitre la personne : Farouche, humble, joueur, spontané, innervé ? Quelques mots suffisaient souvent à avoir une bonne première vue d'ensemble .
« Oui, tu me diras qu’on peut toujours se tromper. Heureusement pour moi, ce n’est pas mon cas. »
- Mais quand les hommes comprendront-ils que c'est en faisant des erreurs et en aprennant de ces dernières qu'ils deviennent à nos yeux les plus beaux partis ?
Un léger sourire accroché au visage de Blondie entrainait un air serein dans la conversation, comme un naturel qui n'avait rien à faire là . Après tout, Andrew, c'est tout ce qu'elle savait de lui . Des réflexions, des remarques .. N'étais-ce pas déplacé ? Si , surement, mais que faire de tant d'embarras lorsqu'il n'y avait rien en jeu ? S'en faire un ami ou un ennemi étais-ce vraiment quelque chose de couteux, fallait-il ménager, dissimuler son propre caractère pour séduire avant de se révéler, et forcément tout briser ? Que ce soit en amitié, connaissance ou en amour, cette règle s'appliquait méthodiquement dans la conscience de Vesper Spencer . Un petit sourire amusé vint se loger, délogeant le sourire de circonstance, à la nouvelle remarque sur les dames de compagnies . Si le contexte n'était pas celui qu'il était, surement Vesper aurait-elle pris la mouche, se faire traiter comme une souillon était drôle un instant, certainement pas une vie. Oui oui, un peu acide, doucement folle, exceptionnellement hystérique, vous aviez là chez Vesper un mélange détonnant qui n'était que très peu prévisible .
- Ho mais une dame de compagnie se doit d'être marquée sur le collier de sa propriétaire, imagines donc deux secondes que la vaillante suivante se perde ?
Ironie, Théâtre dans le théâtre , voici les rôles inversés. L'ile aux esclaves, de Marivaux, ne vous avait-elle jamais marquée ? Enfin, laissez bien vite tomber . Déjà le jeune homme brun enchainait, une petite réplique qui n'était pas pour déloger ce sourire charmant et amusé sur les lèvres de la blondinette .. On pouvait dire en tous cas qu'il avait .. du chien . Bravo Blondie, voila que tu joues sur le plan des auto blagues maintenant, très très spirituelle je trouve .. Tournant un regard sur le poil soyeux de sa compagne, la jeune femme ne put vraiment se retenir de murmurer la première chose qui lui passait par la tête, assez .. Étrange, peut être, me direz vous . Toute personne normalement constituée aurait surement rougie, l'homme était des plus charmant, ou auraient avec calme demandé en échange le du de son propre numéro . Chose qu'aurait d'ailleurs pu faire Spencer en temps normal, sauf que malgré ses dires le jeune Andrew n'avait ni noté ni même déchiffré le numéro, en tous cas d'après elle . Aussi le ridicule semblait à éviter ..
- Oh, faites attention preux soupirant, aucun n'a encore réussi à étamer le cœur préservé de cette noble demoiselle .. Certains ont même eut le droit à quelques coups de crocs pour se montrer trop entreprenant .
Voila qui était dit x ) . Avec automatisme, les fines prunelles Mordorées de la jeune femme s'étaient portées sur la tête de la chienne, avant de laisser glisser sa main vers elle le temps d'une caresse, moment de tendresse partagée . Les large yeux sombres de la chienne restaient fixés sur l'homme , entre méfiance et curiosité ( ça se mange ? ) , sans que son esprit y soit vraiment .. Elle aussi avait une certaine fierté ..
« Vesper. V, E, S, P, E, R. Oui. C’est ça, Vesper. Enchanté de te rencontré chère Vesper. Mais, permets moi ma question, que fais-tu, seule dans ce parc avec pour seule compagnie un chien ma foi, fort intéressante soit-elle ? »
- Une nouvelle performance théâtrale & grammaticale sir Andrew, très beau, j'applaudis . La question semble légitime, même si je peux largement te la renvoyer .. Moi, je profite . J'observe, je découvre, je compose et j'impose .. & toi ?
Le naturel de sa tirade choqua même la petite blondinette. Mais ou allait-elle pêcher ça parfois ? Petite droguée de la vie vas .. Ses grands yeux d'automne s'étaient déposés sur la cigarette du garçon, lors d'un moment d'hésitation .. Une simple récurrence, quand avait-elle fumé sa dernière ? Il y a très très peu de temps, et tout ça était loin d'être raisonnable . Mais lorsque la fumée vient réveiller vos sens, dure d'y échapper .. D'un geste qui paraissait absent mais n'était pas moins couru d'avance, Blondie s'était saisie de son sac et en avait tiré un paquet de clope Mentholées, petit plaisir personnel .. Pourtant, à la simple ouverture du paquet, la ligne de ses sourcils avait doucement mais surement pris un pli outragé .. Mike, je vais te tuer ..
- Je peux t'emprunter feu, s'il te plait ? | |
| | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Re: ••• Price & Prejudices Mar 7 Juil - 18:14 | |
| Andrew jouait, s’amusait à envoyer des répliques et d’autres encore qui auraient put paraître déplacées à certains si on oubliait le beau sourire qu’arborait le jeune homme et l’humour qui brillait dans ses grands yeux verts. Il avait beau être aisé, le danois était tout ce qu’on pouvait parfois trouver de vulgaire, dérangeant avec une façade d’ange et de personne respectable. Et même s’il était ce type de personnes sa véritable personnalité était toujours révélée un jour ou l’autre. Pour sa part, c’était durant les soirées, quant tout son être était émoustillé par l’alcool ou la musique. D’ailleurs, pour tout vous avouer, c’était plus par la musique que par l’alcool car un jeune homme riche se doit de ne pas vomir derrière une voiture ou une poubelle lorsque des paparazzis le suivent de partout et à chacun de ses déplacements. Surtout depuis qu’une rumeur scandaleuse courait sur lui et ses prétendues relations d’un soir. Heureusement pour le jeune Hoffman et surtout pour sa famille, son père avait le bras long et pouvait faire taire ces rumeurs de relation par simple menace sur la source. Il savait que les journalistes étaient plus durs à acheter que les sources aussi préférait-il payer les sources qui généralement se taisaient et venaient même le voir pour s’offrir une nouvelle aventure. Mais Jaxon préférait les fleurs de la nouvelle année plutôt qu’une bouture déjà aperçue. Aussi les faisait-il partir sans ménagement, sachant qu’elles ne pourraient guère se plaindre à la télévision ou dans les journaux pour son comportement.
- Mais quand les hommes comprendront-ils que c'est en faisant des erreurs et en aprennant de ces dernières qu'ils deviennent à nos yeux les plus beaux partis ?
Le paroles de Vesper le firent sourire tandis qu’il répondait avec tact et un grand sourire d’angelot comme lui seul savait les faire.
« Et quand est-ce que les femmes arrêteront de penser que quelques maladresses sont des erreurs ? Non non, je t’assure, la gente masculine n’est pas du genre à faire des erreurs. »
Son beau sourire et ses yeux pétillants lui assuraient en général que ses paroles ne soient pas mal prises et cette prétendue supériorité des hommes qu’il insinuait à peine dans ses mots n’était qu’apparence ou presque. En fait, il n’était pas du genre macho dans ce sens, c’était différent. Comme beaucoup de mecs, il considérait que les trois quarts des filles de notre monde étaient des filles faciles et en profitait nettement. Mais il n’était quand même pas du genre à être macho à ce point. On le traitait de macho surtout par rapport à son comportement avec les jeunes femmes en soirées. Hormis ça, le grand brun et son sourire d’ange n’était pas si macho que ça. Inconstant, plutôt lache et coureur de jupons, voilà trois de ses plus grands défauts. La jalousie en faisait partie également à une certain époque mais, au prix d’un grand travail, il avait réussit à pratiquement l’éradiquer de son vocabulaire.
- Ho mais une dame de compagnie se doit d'être marquée sur le collier de sa propriétaire, imagines donc deux secondes que la vaillante suivante se perde ?
Il sourit. Elle avait du répondant, c’était vrai et ça faisait sourire le beau brun qui en possédait aussi quelque peu. Il concéda pourtant cette affirmation avec un sourire légèrement désabusé, du genre : « Bon d’accord, j’avoue, pour la première fois depuis le début de cette conversation, tu as raison ». Mais, ici, ça voulait plutôt dire : « J’arrête de te faire chier avec cette histoire de suivante. » Il murmura donc, sentant que cette plaisanterie commençait à aller un peu trop loin et finirait pas devenir un peu lourde.
« C’est une possibilité. »
De cette manière, il tournait court à la discussion et se concentrait sur l’autre facette qu’arborait cette charmante rencontre : un peu de flirt. Bon d’accord, j’avoue, depuis tout à l’heure, les deux jeunes gens ne faisaient que flirter, se cherchant, se repoussant avec un sourire de circonstance et une forme de malice dans les yeux. Mais, pour une fois, Andrew n’était pas venu chercher un coup d’un soir ou autre mais simplement mettre un terme à une solitude qui l’avait un soulé en cette fin d’après midi.
« - Oh, faites attention preux soupirant, aucun n'a encore réussi à étamer le cœur préservé de cette noble demoiselle .. Certains ont même eut le droit à quelques coups de crocs pour se montrer trop entreprenant . »
Andrew entendit cette réplique comme il en avait entendu de nombreuses dans le même genre. Il obtenait souvent ce qu’il désirait, heureusement pour lui, les crocs n’étaient pas une chose qui lui était souvent réservée. Mais parfois, il lui arrivait d’en obtenir quoiqu’au final, les crocs étaient vite rangés. Avec un fin sourire, il murmura.
« Heureusement pour moi, je ne tiens pas à me montrer entreprenant avec cette magnifique chienne. »
Non pas qu’elle ne lui plaisait pas la Vesper. A qui n’aurait-elle pas plu avec ses beaux yeux dorés et son air inaccessible et coincé ? Mais, pour Andrew, elle était comme une belle voiture : moins on la sort du garage, mieux on l’entretient. Et, à son avis, elle était peut-être un peu trop sortie du garage pour qu’il veuille l’entretenir. Et puis, il était quasiment certain qu’elle avait quelqu’un. Et même si les femmes de nos jours n’étaient plus aussi fidèles et amourachées des hommes qu’à une époque, lui n’était pas du genre à aimer les filles infidèles puisque ces dernières pouvaient le tromper lui aussi à tout moment. Et si il y avait bien quelque chose qu’il détestait c’était l’infidelité. Au final, on le tournait au ridicule et on l’humiliait ce qu’Andrew détestait particulièrement puisque, sans être prétentieux, il savait exactement ce qu’il valait. Et hop, une nouvelle vanne de la part de la demoiselle vint sortir de ses réflexions le beau brun qui, avec un beau sourire répondit, comme toujours.
- Une nouvelle performance théâtrale & grammaticale sir Andrew, très beau, j'applaudis . La question semble légitime, même si je peux largement te la renvoyer .. Moi, je profite . J'observe, je découvre, je compose et j'impose .. & toi ?
« Oui, j’ai fait des chiffres & des lettres et j’ai gagné. On m’a souvent admiré pour ma performance. » Une pause, un sourire et un air d’ange indéchiffrable et le jeune homme reprenait. « Pour ma part, je rencontre, je souris et j’apprends. »
Réponse quelque peu mystérieuse mais le jeune homme n’était pas du genre à avouer ses véritables intentions, surtout quand il n’en avait pas. De toute manière, il voulait dire au départ, « je rencontre, je flirt et je jette » mais il était quasiment certain que Vesper allait l’envoyer balader ce qu’il ne désirait pas. En tout cas, pas dans l’immédiat. Il passait un bon moment avec la jeune femme il ne voulait donc pas se faire tout de suite virer. D’ailleurs, s’il ne se faisait pas virer ça lui irait aussi très bien, notamment pour son ego et sa fierté qui en sortiraient indemnes. Ils avaient déjà trop souffert de jeunes femmes un peu trop prudes et un peu trop susceptibles pour vouloir subir une nouvelle fois la même chose. Car, aussi peu soient-ils, Andrew s’était déjà pris quelques râteaux (notamment dans sa jeunesse très jeune genre vers 8 ou 9 ans) et ces humiliations lui étaient restées longtemps en mémoire. Le beau brun, depuis, avait appris comment charmer les femmes, déguiser ses intentions et, surtout, obtenir d’elles tout ce qu’il désirait. C’était simple comme pour les femmes qui obtenaient tout ce qu’elles voulaient des hommes. Un sourire et hop, le tour est joué. Jaxon avait entre temps allumé sa clope.
- Je peux t'emprunter feu, s'il te plait ?
Un haussement de sourcil, une moue surprise et une latte tirée sur l’objet tandis qu’il observait la jeune femme. Ses yeux verts plantés dans les yeux dorés de la miss, il ne put s’empêcher de faire remarquer.
« Je préférerais éviter, de peur d’abimer ces jolis poumons. »
Mais, si elle insistait, il lui donnerait du feu, c’était certain. Le problème était dans sa conscience. Etait-ce raisonnable de laisser fumer une jeune femme tellement plus jeune que lui ? Surement n’avait-elle pas testé que la clope mais, quand même, pour lui ça restait tout de même une incitation à la cigarette ce qui lui déplaisait fortement. Il jeta un regard curieux aux cigarettes que venait de sortir la jeune femme. Des cigarettes à la menthe. Il préférait ses bonnes vieilles Camel à ce type de clopes qui étaient encore plus bourrées de produits toxiques que celles qu’il fumait depuis quelques années déjà. Pourtant, plus par dépit qu’autre chose, il tendit le briquet à la jeune femme avant de murmurer.
« Tu devrais changer de clopes. Celles-ci sont encore moins bonnes pour la santé que celles non parfumées et c'est pas peu dire quand on voit les conneries qui y'a dans les non parfumées. » | |
| | | | Vesper s. Spencer
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| | Sujet: Re: ••• Price & Prejudices Lun 13 Juil - 11:53 | |
| Le dialogue s'établissait de manière assez étrange entre les deux personnages, aussi originaux que l'on puisse les imaginer . Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, et leurs paroles ne pouvaient qu'accorder davantage les deux jeunes gens . Tout observateur se devait d'être dans le doutes : Deux chiens se battant à coups de répliques sanglantes ou bien chicanes déguisées ? Chacune des répliques était déstabilisantes, et la seule chose qui semblait sure était leurs buts : clore la conversation en marquant un points . Le suspens était simple : l'attente de la réponse . Mais aucun ne faiblissait ni ne semblait s''ennuyer, pour le moment en tous cas . Blondie caressait du regard la ligne d'horizon brisée derrière le lac . Le paysage aurait été parfait si seulement les immeubles ne s'élevaient pas pour casser la magie du soleil, mais en plein cœur de Edimbourg , on pouvait difficilement penser échapper aux constructions dégradantes .. La brise fillait avec délicatesse sur la peau blanche de la blondinette qui écoutait, avec attention et pourtant distance , comme la fille bien élevée qu'elle avait toujours été. Ne jamais être trop prise dans une conversation, ne montrer que la moitié de son intérêt, pour ne pas trop en dire sur soit, pour ne pas dévoiler toutes les facettes de sa personnalité trop rapidement .. Un petit sourire s'étirait pourtant sur ses lèvres, preuve que malgré sa retenue, la conversation l'intéressait . C'était comme un jeu, quelque chose de divertissant, pour une fois, qui ne prenait pas trop de place et pourtant accaparait son cerveau . Elle aurait pensé avoir à réfléchir, énormément, avant de formuler une quelconque réponse à de telles provocations. Mais il n'en était rien, le naturel était là, et lorsqu'elle venait simplement à buter sur les mots, Blondinette n'avait qu'à esquisser un sourire bien à elle et le tout semblait programmé .
« Et quand est-ce que les femmes arrêteront de penser que quelques maladresses sont des erreurs ? Non non, je t’assure, la gente masculine n’est pas du genre à faire des erreurs. »
- Les femmes ne s'arrêtent pas de penser, voila la principale différence entre elles et la gente masculine . Et il est trop facile de faire passer ses maladresses pour programmées et actes réfléchis .. Les femmes ne sont pas dupes .
Il faut avouer qu'il savait y faire . Manier avec dextérité le langage et les expressions n'était pas quelque chose de naturel chez tout le monde. Pourtant, il semblait mélanger avec autant de facilité que Vesper les sourires , les regards désabusés et diverses expressions du corps , tout en ravageant les commentaires de Vesper et soulevant de nouvelles ouvertures à utiliser par la belle blonde . Elle ne pouvait s'empêcher de douter, voir d'être un peu jalouse. Son enfance stricte avait été bercée de cours, d'enseignements, et la seule pensée que quelqu'un soit plus ou moins comme elle mais qu'il n'ait pas pris de cours la rendait mal à l'aise. J'ai déjà mentionné son caractère très difficile, son égo mal placé et le tintouin, non ? Et bien en voici la preuve : Elle ne connaissait rien de l'enfance du garçon, de ses écoles, de ses origines, et pourtant Vesper divaguait déjà & si elle avait seulement écouté son tempérament, elle aurait pris la mouche sans aucune raison .. Constatant tout ce cheminement d'idées, la belle ne pouvait qu'esquisser un sourire des plus amusés. Plus jeune, c'est ce qu'elle aurait fait, et à seulement imaginer la mine désabusée et incompréhensive du garçon était risible .
Sous beaucoup de coutures, on pouvait décrire Vesper comme Macho . Se dit d'un homme qui se croit supérieur aux femmes et qui le fait ressentir dans son comportement. Bon, nous sommes tus d'accord pour dire que Blondie est une femme et non un Homme, mais bien longtemps, et encore souvent lorsque la situation était propice, la jeune femme se pensait ' supérieur ' . Que ce soit par rapport aux Hommes ou aux femmes, bien évidemment . La médisance était peut être le seul aspect de sa personnalité qui la gênait, mais qui arrivait vraiment à se retenir ? Cette fille là était beaucoup trop maquillée, et les mollets de l'autre faisaient penser à des cuisses .. Ce garçon aurait sérieusement besoin d'une visite chez l'esthéticienne , et son ami d'un bon déodorant . Mais finalement rien de grave, rien de méchant . Rien de dit, et que du pensé . Par contre, si vous vous fichiez de vous la mettre à dos, la langue de vipère devenait très acide .. Et tous les non dits se trouvaient formulés . Certes, Vesper était une de ces jeunes femmes qui aimait séduire et être séduite, que l'on trouvait généralement extrêmement marrant d'appeler Fille facile, mais qui au final vivait sa vie sans se préoccuper trop des autres .
« Heureusement pour moi, je ne tiens pas à me montrer entreprenant avec cette magnifique chienne. »
- Très bien, alors vous n'avez pas grand chose à craindre ^^ .
La demoiselle lisait cependant les commentaires agaçants . Comme dit plus haut, la Vesper était quelqu'un que l'on prenait pour une fille facile . Et franchement, elle s'en foutait royalement . Personne n'était dans la tête d'une fille , sauf elle même , et quoi que les garçons imbibés pouvaient penser, une demoiselle choisissait toujours ses compagnons . De plus, lorsqu'une fille est trompée, c'est toujours la même chose : Le garçon est dans son droit, il s'ennuyait et la fille l'a poussé à aller voir ailleurs . Cette dernière ne peut en aucun cas aller voir ailleurs, comme si elle devait porter un deuil . Matthias l'avait trompé, et de nombreuses sorties avaient ponctuées sa vie depuis. Et malgré ces souvenirs atroces, cette fausse blonde décolorée dans ses bras, elle n'avait pas réussi à franchir le cap de l'autre homme, assez naïve pour croire que cette tromperie n'avait été qu'une passade après l'avortement. Il y avait certes son colocataire, Josh , mais ça, c'était une autre histoire ..
« Oui, j’ai fait des chiffres & des lettres et j’ai gagné. On m’a souvent admiré pour ma performance. Pour ma part, je rencontre, je souris et j’apprends. »
- Oui, à ce que je vois, tu es quelqu'un de très admiré .. Et je te félicite, tu as un très beau sourire . Et tu as choisi un très bon prof .
La jeune femme avait recentré son attention sur le garçon, amusée par la réponse qui était sortie tout en finesse de sa bouche laissée au naturelle ce jour là. Le jeu des chiffres et des lettres était quelque chose qu'elle détestait. En faites, ça lui filait un bon mal de crane, et elle était bel et bien nulle là dedans, alors il faut avouer son égo souffrait . La première remarque sur l'admiration était un pure jeté de ligne sur le fil de leur conversation depuis le début . Provocation lancée, mais le ton un peu distant, le regard même pas posé sur l'homme, simplement à ses pieds, sur l'herbe verte rougeoyante sous le couché du soleil . La suite fut prononcée sur le même ton,un sourire ajouté, délicat et simple même si franc, le regard remontant . Pourtant, ses prunelles mordorées ne s'accrochèrent sur le visage du dénommé Andrew que sur la fin, clôturant comme toujours sur une réplique qui lui jetait des fleurs. Rien de très très hors propos, ou d'extravagant, ni même de prononcé avec aplomb , mais le sourire faisait passer l'effet .
Pourtant , la suite la laissa un peu de marbre . Disons que les conseils et elle, ça faisait bien deux ou trois . A cheval, avec quelqu'un qui l'estimait, c'était quelque chose. Mais dans sa vie .. Tout différait . C'était sa vie. Elle avait besoin de progresser, de faire ses choix, de subir ses erreurs et d'apprendre sans se lasser de tomber, toujours se remettre sur ses pieds . Les conseils ne servaient à rien quand on ne pouvait pas apprendre ce qu'ils engendraient . Un instant, son sourire avait disparu, repensant simplement à tous ces conseils, tous ces ordres qu'elle avait reçu de ses parents adoptifs, lorsqu'ils étaient là, assez peu souvent . Les déceptions en les voyant passer la porte et lui ordonner de se redresser, qu'elle n'avait fait aucun progrès et qu'ils se demandaient encore quand est-ce qu'elle comprendrait .. En faites, jamais .. Pourtant, son visage se dégagea rapidement, apportant sur ses traits un sourire doux et prudent .
« Je préférerais éviter, de peur d’abimer ces jolis poumons. »
« Tu devrais changer de clopes. Celles-ci sont encore moins bonnes pour la santé que celles non parfumées et c'est pas peu dire quand on voit les conneries qui y'a dans les non parfumées. »
- Disons que si tu ne m'en passes pas, j'irai simplement en acheter un d'ici une heure, et que tu ne fais que retarder . Ne t'inquiètes pas trop pour mes poumons, ils sont régulièrement et très bien entretenus . Il faut bien mourir de quelque chose, et je regretterai de m'être privée si en sortant de ce parc une voiture devait me renverser et abréger ma vie ..
Un léger sourire dégageait le léger reproche qu'elle lui aurait spontanément adressé pour ne pas se mêler de ses affaires . Ils étaient jeunes .. Et un peu trop vaillants . | |
| | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Re: ••• Price & Prejudices Mer 15 Juil - 23:44 | |
| Andrew marchait dans le jeu de la blondinette comme elle marchait dans son jeu. Chacun allait sur le territoire de l’autre jusqu’à se faire chasser de ce dernier et que l’autre ne vienne s’y aventurer. Ils se faisaient ce combat de jouxtes verbales depuis un bon quart d’heure déjà mais aucun ne semblait s’ennuyer de ce petit jeu. Le beau brun sourit lorsqu’elle lui lança sa petite pique sur la gente masculine.
- Les femmes ne s'arrêtent pas de penser, voila la principale différence entre elles et la gente masculine . Et il est trop facile de faire passer ses maladresses pour programmées et actes réfléchis .. Les femmes ne sont pas dupes .
Le sourire du beau brun s’agrandit. Oui oui, Vesper avait de la répartie mais pour Andrew, ce n’était pas grand-chose. Lui aussi avait de la répartie. Il murmura.
« Les femmes pensent, les hommes agissent. Heureusement pour nous que les femmes sont dupes sinon elles ne pourraient nous aimer. »
Andrew allaient dire autre chose mais il pensait que ce n’était pas vraiment quelque chose à dire. Aussi préféra-t-il l’effacer de son cerveau. Il connaissait les rumeurs sur Vesper Spencer et son petit ami Mathias je ne sais quoi. Et, on disait aussi qu’il y avait eu bon nombre de tromperies entre eux. Le beau brun préférait ne pas ouvrir ce sujet même s’il redoutait très légèrement la réaction de la blonde. Bon, il n’avait pas peur mais il se demandait comment elle allait réagir. Garderait-elle ce flegme caractéristique qu’elle abordait depuis le début de leur rencontre ? le jeune homme connaissait les gens des beaux quartiers, il savait comment ils se comportaient. La phrase de la jeune femme comme toujours lui offrit une ouverture qui le fit sourire.
- Très bien, alors vous n'avez pas grand chose à craindre ^^ .
Un sourire goguenard avec un petit air prétentieux et sur de lui planté dans ses yeux. Bon, bien sur, ce n’était pas dans la nature d’Andrew mais qui savait vraiment qui il était au fin fond de lui-même. Il garda ce sourire et répondit, tranquillement.
« Je n’ai jamais grand-chose à craindre en matière de femmes. »
Et à ce niveau là, ce n’était ni de la prétention ni de la publicité mensongère. Dans cette discipline, certains l’auraient presque qualifié de virtuose même si moi-même n’irait pas aussi loin dans les élucubrations. Andrew avait eut bon nombre de relations avec des femmes plus jeunes, du même âge ou plus âgées que lui. Et il ne s’était que très rarement prit un rateau voir même jamais. Ses yeux verts pétillants avaient toujours eu un charme fou sur les jeunes femmes qu’il croisait. Et son sourire malicieux faisait craquer les plus réticentes. Se servait-il des femmes pour s’amuser ? Pas vraiment. Oui il s’amusait avec elle mais, quand on est jeune et beau, autant en profiter et se faire le plus de conquêtes possible. S’éterniser dans un couple ? A quoi bon ? Il attendrait d’avoir trente ou trente cinq ans pour s’éterniser dans une relation avec quelqu’un. Et puis, pour sortir longtemps avec une fille, fallait que ses parents l’approuvent. Et ça, c’était une autre histoire !
- Oui, à ce que je vois, tu es quelqu'un de très admiré .. Et je te félicite, tu as un très beau sourire . Et tu as choisi un très bon prof .
Encore une fois, la voix claironnante de Vesper sortit le danois de ses pensées. Il eut un rire franc en entendant sa réponse. Toujours prétentieuse ou plutôt, sure d’elle. Mais ça, Andrew savait que ce n’étaient que des apparences. Car chacun, au fond de lui, ne peut être aussi sur de lui-même. Même le mini Apollon qu’était Andrew n’était aussi sur de lui. Par contre, son apparence l’était :P
« Oui. C’est vrai. J’ai de nombreux fans. Mais, ne te fatigue pas en félicitations, tu n’es pas la première à admirer mon sourire. Mon miroir est mon meilleur prof, en effet. »
Sourire en coin et yeux pétillants, prétention à peine dissimulée dans la voix pour quelqu’un totalement à l’opposé de ce caractère mais, enfin, à quoi bon répéter la même chose. Il posa ses paumes sur le sol, tendant ses bras. Il observa quelques minutes le soleil qui descendait doucement derrière la ville. Un sourire sur les lèvres, le beau brun entendit la réponse de la jeune femme. Et oui, comme beaucoup d’inconscients, elle ne semblait pas aimer les conseils.
- Disons que si tu ne m'en passes pas, j'irai simplement en acheter un d'ici une heure, et que tu ne fais que retarder . Ne t'inquiètes pas trop pour mes poumons, ils sont régulièrement et très bien entretenus . Il faut bien mourir de quelque chose, et je regretterai de m'être privée si en sortant de ce parc une voiture devait me renverser et abréger ma vie ..
Il posa ses beaux yeux verts sur blondie, un de ses sourcils s’arquant légèrement tandis qu’il entendait la fin de sa phrase. Finalement, il se leva et laissa une caresse sur la tête de la chienne avant de se tourner vers la jeune femme. Il se pencha vers elle et posa sur ses genoux un petit papier et un briquet noir.
« Tiens, c’est un cadeau. J’espère te revoir un jour blondie ! »
Puis, sur ces mots, il s’éloigna tranquillement, les mains dans les poches et un sourire sur les lèvres.
[ Le papier contient le numéro d’Andrew ^^ ] | |
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