Lemann Dermir [Terminé]

examen d\'entrée

Fière de mes origines .

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Première bouffée d\'air

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Celui ou celle que j\'ai rencontré en premier

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Avant c\'était...

\" Je ne me souviens pas de toute ma vie. Juste que ça n\'a jamais été une vie drôle. Mes souvenirs les plus lointains, une petite fille d\'environs 8 ans au galop sur un grand étalon bai, dans les montagnes, près de Malatya essayant d\'échapper à la police. Oh que non, ce n\'était pas drôle. Pendant toute mon enfance, avec mes frères et soeurs, je n\'ai fait que ça, fuir. Et tout ça parce que mon père était Turc, et ma mère Curde. J\'allais à l\'école mais souvent, je devais cacher mon identité. Et mes frangins, je disais qu\'ils n\'étaient que des amis. Quand j\'eu 14 ans, on nous a donné un cheval Akhal Téké, un étalon couleur champagne, parce qu\'à cette époque, on n\'a vraiment eu le choix. On a du partir. On avait attelé l\'étalon Kerem à une vieille charette et on est partis. Pas sur les routes nationales, à travers champs, sur des sentiers de forêt, un peu au hasard. On ne savait pas trop où on était, juste qu\'on allait vers le nord. A 16 ans, pendant notre ascension du pays, mon frère Ali disparu. On n\'a jamais su ce qu\'il était devenu, sûrement attrapé par la police. Ce fut un déchirement pour moi, c\'était celui avec qui j\'étais le plus proche. Et à 17 ans, je ne sais pas par quel miracle, on est arrivés à Istambul. On est restés une semaine environ là bas... Une semaine très palpitante. Parce que Istambul est une grande ville ce qui signifie, beaucoup de policiers. Donc on devait se cacher. Et là, pas question de faire une halte dans une école ou dans un supermarché, on faisait avec les réserve de nourriture qu\'on avait. Et un soir, je ne sais pas comment, ni pourquoi, mon père arriva pendant qu\'on dormait tout heureux. Il disait qu\'on avait des billets d\'avions et qu\'on partait le lendemain soir pour Londres. Ah, Londre, l\'Angleterre, le pays rêvé ! On savait tous que si on arrivait là-bas, on était presque sauvés. Mais il y avait une ombre au tableau. Kerem. Qu\'allait-on faire de lui ? On ne pouvait pas l\'emmener. Mais l\'abandonner, ça non, jamais. Alors cette nuit là, pendant que tout le monde dormait, j\'ai prit un énorme risque en quittant le terrain vague où on était installés. Je l\'ai monté de nuit, j\'ai quitté Istambul et j\'ai cherché pendant deux heures... Avant de trouver une sorte d\'écurie. Bien sûr, je ne connaissais pas ces gens, mais c\'était l\'unique chance de l\'étalon. Alors, sans faire de bruit, j\'ai lâché l\'étalon, je lui ai dit adieu. C\'était difficile. Et j\'ai laissé un mot sur la barrière du pré disant que je devais absolument m\'en séparer et qu\'ils étaient son dernier espoir. Et je suis repartie. Cette nuit là était la plus triste, la plus longue et la plus difficile que j\'ai vécu. Je suis revenue vers 6 heures du matin... J\'ai laissé entendre à mes parents que Kerem s\'était enfui, ou qu\'il avai été volé. Puis, le soir, on est venu nous chercher. On était 5 à faire le voyage. Quand j\'ai pensé à ce nombre, j\'ai repensé à mon frère Ali disparu. J\'esperai de tout coeur qu\'il ne soit pas mort et qu\'il aille bien. Mais j\'avais peu d\'espoirs. Dans l\'avions, nous étions si confiants... Trop, même. A tel point qu\'on ne faisait pas attention à ce que disait le commandant de bord. On aurait du, on aurait comprit que l\'avion ne volait pas en direction de Londres. Pourtant, mon frère Necmi et moi parlions un peu l\'anglais et le français, on aurait du entendre. Et bien non. Le lendemain, quand on est sortis de l\'aéroport, on nous a emmenés en train quelque part, on ne savait pas où exactement. Dans le wagon, peu de gens parlaient Anglais, on trouvait ça bizarre. Et puis, dans les haut parleurs, c\'était en Français qu\'ils parlaient en premier. Mais on ne s\'est pas inquiétés. C\'est arrivés à la gare, quand Necmi a remarqué que tous les panneaux étaient écrits en Français qu\'on a comprit : on n\'était pas en Angleterre. Vous ne pourrez jamais imaginé à quel point on était tristes, et on avait peur. qu\'allait-il nous arriver ? Quelques jours après, on a comprit qu\'on était à Rennes, en Bretagne. On a eu de la chance, on a réussit à se loger dans un quartier composé d\'un grand nombre d\'immigrés. On a eu du mal avec des papiers administratifs. On a tout d\'abord eu une carte de séjour en territoire Français. Pendant ce temps là, on avait réussi à aller au lycée, mais c\'était difficile, on avait du mal à parler français. En Septembre, on est allés à l\'ofpra. On devait raconter notre vie, notre histoire. C\'était dur, ils remuaient le couteau dans la plaie en parlant de nos malheurs. On a attendu, attendu... et un 9 Novembre, on a apprit que notre demande d\'asile politique était accepté. Dans quelques années, on allait peut-être obtenir la nationalité. Peut-être. Mais ce fut un grand soulagement. Depuis, on essaye de vivre bien, même si c\'est difficile. Et j\'ai rencontrée une fille. Elle s\'appellait Marine et montait à cheval. On est devenues très proches et elle m\'a fait monter son cheval, un poney Français de selle. D\'après ce qu\'elle me disait, je montais bien mais mon équitation était bien différente de la sienne. Je montais sans selle ni filet, j\'étais capable de galoper, de sauter, de faire des arrêts nets, des départs ainsi. Elle, elle montait à la Française, faisait de concours de dressage et d\'obstacle. On était différentes mais complémentaires. Je lui apprenait à avoir un véritable équilibre, à faire corps avec son cheval, à communiquer avec lui, elle m\'apprenait les techniques modernes de l\'équitation. Et un jour, elle m\'a annoncée qu\'elle partait pour MI. Ce jour là, je me suis promi de faire de même... \"

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Célébrité utilisé : Nicole G. Anderson
Métier demandé : Photographe
Élevage envisagé : Akhal Téké
Écurie choisie : Harrington
Cheval acheté : Unpredicable Light

puf & prénom : Floo
ou avez vous connu mi : Je ne sais plus, ça fait longtemps
remarque : Le concept est plus connu que vous ne le pensez mais tout est tellement sublime que finalement, c\'est ça qui fait la différence.
quelque chose à dire ? S\'il vous plait, respectez l\'histoire du personnage. Je me suis inspirée de quelqu\'un que je connait, un ami proche alors franchement, ne reprenez pas ça.