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| | — lord kael |  |
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+2Andrew Jaxon HOFFMAN kael a. lancaster, ABS 6 participants | | Auteur | Message |
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kael a. lancaster, ABS
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| | Sujet: — lord kael Mer 1 Juil - 23:52 | |
|  examen d'entrée Bang bang révolver sur un Londres embrumé, le temps d'un éclair.•• Première bouffée d'air
Mon pas régulier, le grésillement à peine audible d'une ampoule fixée derrière son abbat-jour, contre le mur au papier peint assez immonde, et le son de ma respiration lente, posée. Un grinçement de charnière, le léger craquement d'un bois de porte épais, puis le bruit d'une chaise que l'on tire. Le froissement du tissus, mon raclement de gorge. Le dévissement d'un vieux stylo à plume que l'on ouvre. Et enfin, cette plume de métal que l'on fait glisser sur le grain d'une feuille de papier à l'ancienne. Je discerne, dans les pattes de mouches difficilement déchiffrable, mon nom. Le K de Kael est plus appliqué que le L, à peine un trait légèrement courbre, de Lancaster. Mes paupières se plissent, et je romp ce silence morne.
« Monsieur. Un hochement de tête nonchalant qui tente de prouver que je le respecte. J'essaye, au moins, de le faire paraître. Kael Archer Lancaster, 19 ans, né en juillet 90 – mais vous devez le savoir, votre fille (magnifique d'ailleurs), a le même âge que moi. Je m'arrête, pas exactement sûr que de complimenter la fille qui est passée par mon lit il y a quelques mois soit la meilleur des solutions pour faire bonne impression. Vous le savez sans doute, il serait pour vous... ingénieux, de me compter parmis vos élèves. Mon père en serait sans doute ravis, et nous savons que lorsqu'il est content, il est généreux... Le directeur prend lentement une teinte violacée qui ne me dit rien qui vaille. Ce n'était pas très malin. Apparemment, cet idiot est l'un des peu de directeurs qui ne s'achètent pas. Ahahaaa ! La feinte est mauvaise, mon ton sonne faux, moi qui pourtant ment continuellement. Trève de plaisanteries. J'ai donc dix-neuf ans, et je pratique l'équitation depuis à peu près autant de temps que je sais marcher. J'ai un bon niveau, et un esprit de compétition prononçé. Je suis déterminé et méticuleux. J'aime beaucoup les chevaux, notemment les prendre en photo. C'est d'ailleurs pourquoi j'envisage de travailler comme photographe ici, à Edimbourg, en dehors de mon statut d'élève au sein de votre académie. Ce centre que vous dirigez m'attire en outre pour son but final. L'élevage est quelque chose dans lequel j'ai baigné depuis petit. J'ai vu les plus incroyables bêtes passer devant moi. Qu'elles soient des étalons au pedigree inimaginable ou des poulinières que tous s'arrachent. C'est l'environnement incroyable que j'espère, arriverai à reproduire au fil de mon séjour chez vous. Je marque un temps. Toutes ces conneries m'épuisent. Que suis-je supposé dire d'autre pour qu'il m'estime à la hauteur de la réputation de son académie ? Il y a bien une part de vrai dans mes paroles, mais je ne suis pas là que pour ça. Sur ce, je pense qu'il est temps de me retirer... Il me regarde toujours de son air impassible qu'il veut déstabilisant. Je soutiens son regard un long moment, jusqu'à briser notre joute silencieuse, estimant que mon insolence et mon irrespect se feraient bien trop tôt ressentir si ça continuait ainsi. Aurevoir, donc, et au plaisir d'une nouvelle rencontre, si agréable. Mon sourire innocent, puis un demi-tour pesant. En sortant, je laisse la porte claquer dans un fracas ahurissant, et m'écrie avec une ironie dissimulée, de sorte que ma voix porte jusqu'au Directeur. Désolé, courant d'air ! »
•• Celui ou celle que j'ai rencontré en premier
sarcastique, caustique, ironique, irrespectueux, lunatique, dénigrant, borné, insolent, lâche, arriviste, emmerdeur, cynique, indifférent, égocentrique, hostile, rancunier, orgueilleux, insensible, arrogant, hautain, méprisant, présomptueux, con.
sociable, stratège, entêtant, subtile, intelligent, créatif, joueur, malicieux, magnétique, franc, courageux, amusant, doué, surprenant, réfléchis, charismatique, aventurier, vif, protecteur, curieux (de façon souvent malsaine).
Physiquement maintenant, Kael n'a vraiment rien pour déplaire. Grand (1 mètre 85 environ), il n'est pas du genre frêle et tordu. Son esprit athlétique le lui a empêché depuis son adolescence. L'âge ingrat dit-on. En ce qui le concerne, la chance lui a plutôt sourit, pour évidemment décupler ce sentiment constant de supériorité par rapport aux autres. Aujourd'hui que les anciens adolescents sont devenus de jeunes adultes, Kael est toujours aussi chanceux. Ses cheveux sont bruns, coupés mi-courts, toujours désordonnés. Ce n'est pas tellement pour suivre la mode, mais surtout car son caractère jmenfoutiste lui interdit de prendre trente secondes à peigner sa tignasse sombre. Ce serait beaucoup trop lui demander. Cependant, exepté peut-être le point des cheveux, il est très attaché à son hygiène, et sortir sale n'est pas une alternative possible chez lui. Différent de se salir, qui s'avéra déjà par le passé amusant. Bref. Un grain de peau net, un visage aux traits fins et gracieux. Il est bien proportionné, son torse est athlétique, impliquant des tablettes de chocolat attrayantes, et ses membres sont musclés.
En somme, un homme véritable.
2007
L'odeur doucâtre de la campagne anglaise dehors. Le fumet discret d'un met savoureux dedans. Les inombrables horloges du manoir Lancaster affichaient chacune l'heure 13:26, à une ou deux minutes près ; et, à l'avant dernier étage, les volets étaient fermés. La chambre de Kael, jeune fils prodige de la famille, s'étendait sur presque tout l'étage, et possèdait même un escalier de service que ses parents avaient oubliés depuis bien longtemps. Le jeune Lancaster l'avait découvert lorsqu'il était âgé de 14 ans. C'est ainsi qu'il fit passer ses conquêtes nocturnes en douce jusqu'à sa chambre sans se faire prendre, ou qu'il faisait le mur. De même, son ingéniosité le poussa à acheter une seconde voiture qu'il cachait dans un bois près de l'entrée de la demeure. Ainsi, aucun problème de bruit s'il voulait partir de nuit. Kael possèdait depuis le collège environ, une sorte de double-vie. La politesse incroyable, la distinction et le respect (appuyés par sa gueule d'ange) lorsqu'il était avec ses parents ou d'éminentes personnalités qui aurait put détruire son avenir ; et il y avait son comportement avec les autres. Celui qu'on lui connait le plus souvent. Sardonique, irrespectueux et exaspérant, égocentrique, orgueilleux et méprisant.
Le réveil eut beau sonner, les trois dernières heures, rien n'y fit. Kael restait profondemment endormis. Il faut dire que la fête à laquelle il s'était rendu la veille au soir avait duré jusque tard, et la fille qu'il avait amené chez lui l'avait fait s'endormir encore plus tard. L'envie de se réveiller n'était donc pas au rendez-vous. Le réveil afficha 13:30, et, comme si les deux éléments étaient synchronisé, on perçut de façon nette, précise et bruyante, quelqu'un qui toquait à la porte. La voix aigue de la mère du jeune homme endormis se fit entendre sans le moindre mal, roucoulant quelque chose comme un « Mon chéri, c'est l'heure ! Tu vas être en retard, nos invités t'attendent d'hors et déjà. ». Ce fut brusque et soudain. Les yeux de Kael s'ouvrirent en un mouvement vif, comme s'il ne dormait pas quelques secondes auparavant, et il jaillit hors de ses couvertures avec une vitesse incroyable. Il connaissait cette situation, puisqu'il la vivait presque chaque jour. Cependant, c'était chaque matin une épreuve chrnométrée et qui nécessitait parfois une grande créativité. Il avait enfilé un caleçon et un pantalon de smoking noir, presque prêt à apparaître devant sa mère. Il restait cependant un point de détail à régler. Toujours torse nu, farfouillant dans un tas de vêtement pour trouver sa chemise, il tomba sur une robe échancré qu'il avait trouvé particulièrement belle la veille, lorsqu'elle se trouvait encore sur le corps de... La fille. Merde, murmura t-il. Ca lui avait échappé. Il se jeta sur son lit, et tira brusquement la couverture, faisant sortir brusquement la jeune femme allongée nue sur ses draps.
« Qu'est-ce qu'il se passe Kael ?
— Oh rien, mais il va falloir que tu quittes la pièce dans les prochaines vingt secondes, fit-il avec un sourire contrastant étrangement avec la situation.
— Quoi ? Pourquoi ? »
La poignée qui se tournait dans l'espoir d'ouvrir la porte sembla là comme une réponse à la question de la demoiselle ensomeillée. Sa mère pouvait toujours essayer d'ouvrir, ça lui serait impossible, vu le verrou installé. Cependant, il serait d'autant plus dur pour lui d'expliquer pourquoi il n'a pas ouvert rapidement, qu'il faisait attendre sa génitrice.
« Aller, on se bouge, soufflait-il en la pressant. Il lui tendit ses sous-vêtements et sa robe, tout en la poussant le moins agressivement possible vers la porte menant à l'escalier de service.
— Mais Kael, c'est rien si je la vois, tu n'as pas à avoir honte d'elle.
— Tu ne comprends pas, le problème serait qu'elle te vois, pas le contraire.
— Je...
— Dépêches toi... il marqua un arrêt prononcé. Quel était son nom déjà ?
— Moi c'est Joy, grinça t-elle entre ses dents.
— Bien sur que c'est Joy. Impossible d'oublier ça. Répondit-il vivement. La mettre en colère contre lui ne pourrait aucunement lui être bénéfique, surtout dans cette situation. Il devait donc la convaincre qu'elle était unique, inoubliable, fantastique. Ca ne serait pas long. Un sourire en coin se peignit sur ses lèvres et il la pressa entre la porte fermée de son issue de secours et son corps. Ses mains jouèrent habilement sur sa peau, et il lui suffit de l'embrasser deux ou trois secondes pour qu'elle cesse toute résistance contre elle-même, s'abandonnant à lui. On se voit tout à l'heure, sussura t-il à son oreille. Il sentit son corps se cambrer et il sut qu'elle partirait sans autre forme de révolte. »
La porte s'ouvrit puis se referma. Enfin, elle partait. Plus besoin de mentir à cette femme là. Il devrait pourtant s'ateler à l'autre femme. Plus vieille et moins sexy, mais bien plus élégante et classieuse. Sa mère. Il lui ouvrit après quelques affairage pour faire disparaître tout ce qui aurait put se faire compromettant.
« Bonjour maman. Que se passe t-il ?
— Mais enfin Kael ! Tu es bel et bien le garçon le plus dormeur de la Grande Bretagne toute entière, s'amusa t-elle un instant. Nos invités nous attendent, ne les fait pas languir et dépêche toi de finir de t'habiller.
— Comment ais-je pu oublier ?! Se réprima t-il à haute voix. Je n'aurais pas dû veiller aussi tard pour finir mon devoir de philosophie, hier soir...
— Ne t'en fais donc pas mon chéri, mais dépêche toi. Tout le monde est en bas, et nous allons bientôt commencer l'apéritif.
— J'arrive dans une minute, promis. »
La vieille femme fit demi-tour dans sa robe noire qui, sans mettre en valeur le reste de ses formes, lui offrait cet air éternellement élégant. Kael soupira puis se dirigea de nouveau vers son lit. Il s'y étendit un moment, songeant que dans quelques minutes, il lui faudrait mentir de façon brillante et convaincante, séduire par ses mots ainsi que par sa jeunesse les femmes de députés ou de directeurs de grandes écoles, et enfin, conforter ses parents dans l'idée qu'ils ne pourraient rêver meilleur fils.
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Métier demandé : photographe équin.
Élevage envisagé : espagnols (l)
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ou avez vous connu mi : myh
remarque : Heum.
quelque chose à dire ? Nan :)
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| | Sujet: Re: — lord kael Jeu 2 Juil - 0:04 | |
| 2005 L'odeur doucâtre de la campagne anglaise dehors. Le fumet discret d'un met savoureux dedans. La nuit commençait à tomber sur l'Angleterre, les oiseaux partaient se coucher, et les hibous se réveillaient paresseusement. Bientôt, la faune nocturne récupèrerait son trône. Et Kael sortirait, dans quelques heures, lorsque ses parents s'endormiraient dans leur immense lit. Au troisième étage, le bois du manoir grinçait de temps à autre, de façon spontanée et irrégulière, et on pouvait percevoir le tapotement des touches du clavier du Mac posté sur le bureau de Kael. Drôle de contraste avec l'activité qui règnait au rez-de-chaussée. Certes, le parquet craquait, mais c'était sous les escarpins Prada de mme Lancaster qui s'affairait autour de la table où la famille se réunirait d'ici peu. Il était rare de la voir effectuer ce genre de tâches. Habituellement, les domestiques s'en chargeaient. Seulement il lui fallait avoir quelque chose sous les mains autre que le cou de son fils bien aimé. Il fallait que son énergie produite par sa colère, s'échappe de son corps. Mr Lancaster était lui, déjà assis, à sa place habituelle, ses coudes dissimulés par sa chemise claire ajustée posés sur la table ronde.
La clochette indiquant l'heure du dîner sonna, et malgré cette alerte, Kael mis plusieurs minutes à descendre. Lorsqu'il pénétra dans le petit salon où ils mangeaient lorsqu'ils étaient tous les trois, il vit l'air déconfit de haine de sa mère, et, la mine déçue de son père. Il savait donc que ce soir, ce serait à sa mère qu'il faudrait le plus mentir. Mais qu'avait-il fait ? Ou plutôt, pour quoi s'était-il fait prendre ?
« Assieds-toi, trancha mme. Lancaster. Kael ne broncha pas et s'éxécuta.
— Que se passe t-il ?
— Il se passe, mon CHER fils, que nous avons reçu CECI de la part de ton école. A certains mots, les aigus de sa voix s'envolaient, faisant grimacer simultanément les deux hommes de la table.
— Et qu'est-ce que c'est ? Interrogea t-il avec sa moue la plus innocente, angélique.
— C'est un RAPPEL à l'ORDRE ! Nouveaux rictus de la part des deux hommes.
— Puis-je savoir ce que l'on me reproche ?
— Oh mais bien entendu. « Nous sommes au regret, mme, mr, de vous annoncer que votre fils Kael Lancaster, est exclu de l'établissement pour une durée d'une semaine, et recevra un rappel à l'ordre figurant sur son dossier, pour le motif suivant : comportement inacceptable en classe d'anglais, sous la responsabilité du professeur Edwards. ». EXPLIQUE TOI ! Kael soupira de soulagement. Leur motif n'était pas explicite, ne voulait strictement rien dire. Il pourrait en minimiser les conséquences, et Edwards subirait sa vengeance. Il serait dans tous les cas discrédité et renvoyé. Mais pour le moment, il fallait limiter les dégâts quant à la confiance sans bornes que ses parents avaient en lui.
— Ah, Monsieur Edwards...
— Quoi, 'Ah, mr. Edwards' ? Sa curiosité était piqué, et la mine de Kael ne faisait qu'amplifier les choses.
— Comportement innacceptable... c'est juste que... j'ai dit la vérité en public.
— Quelle vérité, de quoi parles-tu Kael ?
— ...
— KAEL !
— C'est juste que... non, je vais m'attirer plus d'ennuis encore si je dis ça.
— Dis moi ! cette fois c'était un ordre. Clair, net, sans appel. Il était sur la bonne voix. Elle le croirait, peu importe ce qu'il lui dirais suite à ça. Qu'il soit recherché par interpole ou marsien, elle le croirait sur parole.
— Il... Il abuse de certaines filles de l'école.
— Qu... QUOI ?!
— Oui, et c'est parce que je l'ai dit devant toute la classe et à voix haute qu'il fait ça.
— Je... Je ne vais pas laisser faire ça ! Grand Dieu non ! William ! mr. Lancaster sursauta. William nous devons agir pour le bien de ces demoiselles !
— Oui, oui ma douce, bien entendu.
— Ce mr. Edwards va avoir des nouvelles de la famille Lancaster, tu peux me croire mon chéri ! Je me disais bien que ce n'était pas possible que tu te sois mal comporté. Jamais aucun de tes professeurs ne s'est plains, il n'y avait aucune raison que ça commence maintenant ! Si elle savait...
— Merci maman.
— Ne t'inquiète mon chéri, je m'occupe de tout désormais.
Et William Lancaster fit un geste de la main pour indiquer aux domestiques que le repas pouvait commencer. Sa femme continuait de rugir en s'indignant d'un tel comportement et de si grandes négligences de la part de l'école. Kael esquissa un sourire discret. Cette bataille là était gagnée. Maintenant, Edwards allait regretter de s'être soulever face à lui. Il ne savait alors pas qu'il s'attaquait à un bien trop gros poisson. On ne pêche pas un requin avec une canne à pêche.
2007
Le moteur de la Vanquish noire cessa son vrombissement ahurissant, et la portière s'ouvrit hâtivement. Un jeune homme, grand, brun, cheveux en bataille en sortit, vêtu d'un smoking qui dut coûter Dieu sait combien, impeccable de la tête aux pieds. C'était quelque chose d'obligatoire lorsqu'il devait assister aux grandes soirées de l'aristocratie britannique. Mme. Lancaster tenait énormément à sa place ainsi qu'à sa réputation au coeur même de cette poignée d'élitiques individus. Les graviers précédant l'entrée crissèrent sous ses chaussures d'un noir luisant. Il respirait l'élégance. Il embrassait en cet instant son rang. Sa famille était l'une des plus riches d'Angleterre, gagnant ainsi légitimement sa place dans ce cercle très privilégié et très arrogant qui se réunissait souvent chez l'un ou chez l'autre, jugeant de qui aura la plus belle résidence, les plus beaux meubles, le plus d'originaux de maîtres. C'était une course à 'qui a la plus grosse ?', traduis dans le langage Kaelique. Le jeune homme jeta la clé de son Aston au voiturier et, simultanément, les deux pharaoniques portes d'ébènes s'ouvrirent sur lui, tirées par les portiers. La maison était splendide, il devait l'admettre. Un plafond haut d'au moins dix mètres, du marbre en pagaille, et une décoration oscillant entre le moderne et le style renaissance italienne. Et pour couronner le tout, il avait devant lui une ribanbelle de filles de bonne famille en robes échancrées pour les plus osées, et studieuses – mais non moins splendides – pour celles qui n'avaient pas réussit à partir de la maison familiale sans passer par le détecteur de robes très aguicheuse paternel. Il n'empêchait qu'il y en avait des belles. Il posa sa main sur sa nuque, un sourcil haussé, avant de commencer sa marche. Ces soirées mondaines étaient toujours les mêmes, souvent bien ennuyantes, plates, et trop mondaines justement. Cette certitude le renfrogna un peu plus qu'il ne l'était déjà. Sa soirée serait aussi chiante que les inombrables qui l'avaient précédée. Kael soupira profondément, son regard se perdant un instant dans le vide. Ce fut alors qu'une robe blanche fit son apparition dans son champs de vision. Il cilla, et l'image se fit nette. Kael resta d'abord coit. La robe était magnifique, certes, mais elle n'aurait été que l'une des dizaines de robes hors de prix qui remplissaient la salle, s'il n'y avait pas eut la splendide créature qui la portait. Des jambes interminables, légèrement hâlées, sveltes et fermes, des hanches légèrement prononcées, une taille fine et une poitrine généreuse. Des cheveux blonds foncés tombant en une cascade de boucles rondes et légèrement rebelles. Une machoire délicates, des lèvres pulpeuses, un nez fin légèrement creusé, des pommettes rosées, des tâches de rousseur à peine visibles, et des yeux verts à vous couper le souffle. Pas de fond de teint, juste du noir appliqué avec soin et habileté pour souligner son regard déjà percutant. La demoiselle était sans le moindre doute magnifique. De nuit, à des centaines de mètres et dans le brouillard, on n'aurait pas même put douter de sa beauté. Si c'était ce qu'il pensait, impossible cependant qu'il en dise un traître mot. Kael l'observa un long moment. La discrétion n'était pas son fort, il faut bien l'avouer. Ou alors il ne prenait pas la peine d'être discret. Il croisa alors son regard, alors qu'elle s'était mise à rire aux éclats à la blague ou à l'anectode du très purulant et très malchanceux Percival Cutting. Son sourire s'éteignit peu à peu à mesure qu'elle comprenait qu'il la toisait bel et bien. Elle sembla s'excuser auprès de Cutting, et bientôt, il la vit s'approcher de sa démarche féline et assez particulière, mais non moins charmante. Kael, dans son immense irrespect, laissa son regard s'attarder sur ses seins, puis dégringolant jusqu'à ses cuisses. Un rictus satisfait apparut, discret, sur son visage. Elle fit mine de toussoter pour capter son attention. Chose inutile, elle l'avait déjà toute entière. Enfin, un sourire léger, froissant à peine sa peau si naturellement parfaite, se fit sentir au coin de ses lèvres.
« Mr Lancaster, ne vous a t-on jamais appris les bonnes manières ? »
Alors, aussi surprenant et contradictoire cela puisse t-il être, Kael haussa les épaules, porta son verre de whisky à sa bouche, et partit, comme si quelque chose s'était mis à le fasciner autre part, alors que justement, ce qui l'obsédait sur le moment s'était trouvé juste face à lui. Il imaginait de façon très claire la tête que devait tirer l'ange vêtu de blanc qu'il avait laissé sur place, et un sourire joyeux se peignit sur son visage. Peut-être que finalement, la soirée ne serait pas si lassante. Kael fit la conversation à deux ou trois femmes de l'âge de sa mère probablement. Si ce n'est les banalités d'usage, elles qui lui faisaient remarquer à quel point il avait grandit, et à quel point il devenait urgent qu'il fasse appel aux compétences d'un coiffeur. Il partit donc vers un endroit plus calme. Le couloir adjacent à la grande salle où se tenaient les festivités lui sembla être un lieu propice à ce repos qu'il estimait mérité. Il pouvait entendre les blablas étouffés de la haute société britannique, derrière ces murs épais. Kael, son verre de whisky à la main, finit par s'asseoir par terre, et renversa sa tête vers l'arrière, contre le mur. Une jambe pliée, l'autre allongée en travers du couloir, il ferma les yeux, tentant de faire abstraction de tout ce qui lui traversait l'esprit, de tous les bruits de fond. Seulement sa tâche se compliqua lorsque le résonnement de talons hauts (féminins, inutile de le préciser), se fit entendre, progressant vers lui. Il n'ouvrit pas les yeux, mais porta à tatons son verre jusqu'à sa bouche. Une gorgée du liquide ocre qui occupait son verre, et le bruit de talons cessa. Il devinait la femme en face de lui, sentant son parfum fruité, entendant sa respiration régulière et frustrée. Il y avait aussi une légère odeur d'alcool. Peut-être était-ce son verre, ou peut-être était-ce la femelle. Kael finit par ouvrir les yeux, puisque l'inconnue ne se décidait pas à parler. C'est avec peu de surprise qu'il vit une robe blanche apparaître devant lui. Il haussa un sourcil et remonta son regard jusqu'au visage de la demoiselle.
« Il est étrange que tu ne me rappelles rien, fit-il d'une voix un peu plus rauque que la sienne, dûe à l'alcool. Mademoiselle était-elle punie ces dernières années ? C'était soit ça, soit elle était partie en internat, ou à l'étranger.
— Je suis une très vilaine fille, répondit-elle. Son timbre correspondait parfaitement avec son physique. Doux mais délicieusement sauvage.
— Je n'en doute pas une seconde. »
Elle mordit sa lèvre inférieur, se donnant (peut-être consciemment) un irresistible air mutin. Kael la toisa un long moment, silencieux. Son verre se vida d'une traite, un rictus léger passa sur son visage, et, après quelques secondes, il se leva lentement. L'alcool qui circulait dans son sang n'arrangeait en rien les choses, et, à la façon dont elle rectifiait sa rectitude, il devinait qu'elle-même n'était pas dans son état normal. Mais il n'en avait strictement rien à faire, à vrai dire. Les informations lui parvenaient de façon assez floue. Néanmoins, il parvint à se lever, et, lentement toujours, ses pas le guidèrent vers elle, progressant rapidement, jusqu'à n'être qu'à une vingtaine de centimètre d'elle. Il continuait sa course, et elle se mit à reculer au même rythme que ses pas. Comme une valse langoureuse, les yeux dans les yeux. Et le mur se mit en travers de la route de la belle blonde. Il s'arrêta près, tout près d'elle, son corps effleurant la robe blanche. Il se pencha légèrement, et le boût de son nez vint errer sur sa joue, ses lèvres effleurant l'arêtte de son visage, ses doigts frôlant la peau de son cou. Le corps de la jeune fille se cambra, prenant contact avec le sien, et elle soupira. Kael posa enfin ses lèvres sur son épaule, remontant lentement, intensément dans son cou, alors que la respiration de la blonde venait chatouiller son oreille. L'une de ses mains glissait le long de son flanc, épousant sa hanche puis sa cuisse, et la relevant contre lui. Il la sentait frissonner à mesure que lui même était gagné par l'ennivrement propre à ce genre de situations. Lieu où n'importe qui pourrait passer et les surprendre, parfait inconnu à qui l'on a échangé quelques phrases à peine. Mais c'était grisant. Leurs lèvres finirent par se rencontrer, et une nouvelle danse s'engagea à mesure que la chaleur les gagnait. L'exitation et l'alcool avaient pris le dessus sur tout le reste.
Miss Hoffman, vous fûtes bien désirable cette nuit-là. La supercherie durait depuis le début de son adolescence, et ne s'acheva pas. Il reste aujourd'hui un fils incroyable aux yeux de ses parents. Kael a quitté le manoir Lancaster à ses 19 ans. Depuis presque deux ans, il mène une vie qui lui convenait parfaitement. Il possèdait jusqu'à partir pour l'Ecosse un gigantesque appartement en plein Londres, enchaînait les soirées alcoolisées, accompagné chaque nuit par une nouvelle connaissance. Ce fut bon gré mal gré que Kael cèda à ses parents et pris un vol pour Edimbourg, en Ecosse. Ses parents voulaient apparemment revivre les moments où il s'investissait à 100% dans le monde équestre. Rouillé, oui, il l'est un peu. Mais l'équitation, on le dit, est comme le vélo. Ca ne s'oublis pas.
Dernière édition par kael a. lancaster le Dim 5 Juil - 5:24, édité 9 fois | |
| | | | Andrew Jaxon HOFFMAN
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| | Sujet: Re: — lord kael Jeu 2 Juil - 11:11 | |
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| | | | Elvina Pearson
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| | Sujet: Re: — lord kael Jeu 2 Juil - 12:57 | |
| Bienvenue !  | |
| | | | Vesper s. Spencer
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| | Sujet: Re: — lord kael Ven 3 Juil - 15:01 | |
| Welcomee .
& Bonne chance pour la suite = ) | |
| | | | Alexander Jacobs
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| | Sujet: Re: — lord kael Ven 3 Juil - 15:02 | |
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| | | | Charlize V. O'Waikan
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| | Sujet: Re: — lord kael Ven 3 Juil - 16:52 | |
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| | | | kael a. lancaster, ABS
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| | Sujet: Re: — lord kael Sam 4 Juil - 14:06 | |
| merci tous le monde. Je devrai terminer aujourd'hui :) | |
| | | | Vesper s. Spencer
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| | Sujet: Re: — lord kael Sam 4 Juil - 21:16 | |
| Il faut avouer que tu es attendu  | |
| | | | kael a. lancaster, ABS
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| | Sujet: Re: — lord kael Dim 5 Juil - 1:04 | |
| walàà, on va dire que je n'ai pas du tout baclé la fin de l'histoire :D | |
| | | | Vesper s. Spencer
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| | Sujet: Re: — lord kael Dim 5 Juil - 11:37 | |
| & On dira qu'on t'en veut pas trop x)
Bienvenue au 38 ; Greyawaek Street ; Sans colocataire pour le moment .
Je m'occupe de valider ta fiche & good Play ! | |
| | | | kael a. lancaster, ABS
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| | Sujet: Re: — lord kael Dim 5 Juil - 16:02 | |
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